Presque pile un an avant les élections américaines de 2020, Facebook lance aujourd’hui une nouvelle série de procédures et fonctions aidant à la traque des « fake news ». Dans un nouveau communiqué officiel, le réseau social dévoile ses trois objectifs en la matière. Le premier consiste à améliorer la lutte envers les perturbateurs extérieures, comme le piratage de comptes officiels de candidats à l’élection. Deuxièmement, Facebook souhaite rendre les diverses pages et groupes plus transparents aux utilisateurs en indiquant, notamment, le propriétaire confirmé de ces derniers. Enfin, il affirme surtout avoir à cœur de réduire le nombre de fake news qu’il propage malgré lui. Pour cela, il fait désormais appel à des « fact-checkers » tierces – non-identifiés – qui ciblent des publications potentiellement vouées à la désinformation sur Facebook ou Instagram. Si ces derniers les considèrent comme des fake news, les posts en question sont grisés : il devient alors libre à l’utilisateur de les voir ou de se tourner vers un rapport de fact-checking pour comprendre pourquoi ils sont considérés comme faux.
Le lancement effective de cette nouvelle fonction intervient quelques jours seulement après le discours du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, sur la liberté d’expression. Celui-ci avait souhaité rendre possible « la plus large liberté d’expression » tout en précisant que sa vision des choses n’était pas forcément celle de sa compagnie. Mark Zuckerberg a aussi évoqué son souhait de continuer la lutte contre les « deepfakes », dont la technologie peut engendrer une forme particulièrement insidieuse de désinformation. Dans son combat, Facebook vient justement d’obtenir l’aide d’un autre géant du web, Amazon, et plus particulièrement de sa division de « cloud computing », Amazon Web Services (AWS). AWS a annoncé rejoindre le comité de direction technique et les équipes du réseau social liées à son Deepfake Detection Challenge (DFDC) et y allouer un million de dollars de son budget. Facebook a, enfin, confirmé le partage des 5000 premiers échantillons vidéos rassemblés par les équipes du DFDC à divers organismes de recherche afin d’étudier des solutions possibles de détection et démantèlement de ces pièges artificiels.
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Et rien contre les pages certifié qui volent les vidéos car celles-ci payent beaucoup de pub sur facebook donc ils ferment les yeux… J’ai même un cas ou j’ai eu une réclamation de droit d’auteur sur ma propre vidéo !