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Selon un ancien ingénieur de la NASA, l’existence de la vie sur Mars a déjà été confirmée

Gilbert Levin, responsable des premières expériences de détection de la vie sur Mars dans les années 1970, affirme que leurs résultats tiennent toujours alors que la NASA s’apprête à lancer une nouvelle mission martienne.

En 1975, la NASA envoyait ses deux premières sondes à la surface de la planète Mars, avec pour objectif d’identifier si oui ou non il y existait une quelconque forme de vie. Le 30 juillet 1976, elle recevait les premiers résultats compilés par l’engin Viking 1. Celui-ci avait conduit une expérience que se remémore aujourd’hui son responsable à l’époque, Gilbert V. Levin, dans un édito publié sur Scientific American. Dans un premier temps, Viking 1 avait placé des nutriments simples sur des échantillons de sol martien préalablement prélevés par ses sons. Rapidement, ses capteurs avait détecté l’apparition de traces gazeuses, normalement générées suite à une réaction métabolique. Quelque chose, contenu dans le sol, avait donc digéré les nutriments en question. Dans un second temps, pour conclure si oui ou non ce « quelque chose » pouvait être catégorisé d’organisme et donc de forme de vie, Viking 1 avait pris un autre échantillon de sol. Néanmoins, avant d’y déposer des nutriments, il avait chauffé le sol à des températures suffisantes pour éliminer n’importe quelle trace de vie connue. Aucune émission gazeuse n’avait ensuite été détectée, ce qui suggérait que le mystérieux « quelque chose » qui en avait produit auparavant n’avait pas survécu à la cuisson du sol. Un micro-organisme capable de mourir – autrement dit, une forme de vie – semblait donc exister dans le sol martien observé. Pourtant, ce résultat n’a plus jamais été pris en compte.

En effet, le principe même des méthodes scientifiques requiert que toute expérience soit reproduite plusieurs fois avant d’être validée. L’absence de résultats positifs similaires lors d’expériences ultérieures ont donc conduit à qualifier ceux relevés par Viking 1 de « faux positifs ». « La NASA en avait conclu que notre expérience avait seulement identifié une substance mimant la vie, mais pas la vie elle-même, se souvient l’ancien ingénieur américain. Et, depuis, elle n’a plus jamais envoyé d’engins capables de vérifier ces résultats ». En 2018, le rover Curiosity rapportait qu’en forant des roches martiennes, il avait identifié des molécules organiques, fréquemment associées à la vie sur Terre. Malheureusement, il n’avait pas été capable de détecter leur source.

Gilbert Levin reste cependant convaincu de l’intérêt des éléments détectés en 1976. «Quelle preuve avons-nous de l’absence d’existence de la vie sur Mars ?, interroge t-il dans son éditorial. Aussi surprenant que cela puisse sembler, nous n’en avons aucune. »

Avec un atterrissage sur la Planète Rouge prévu pour février 2021, le prochain rover Mars 2020 aura pour but premier de détecter uniquement d’anciennes traces de vie micro-organique dans les roches martiennes. Levin regrette ce manque d’outillage et soutient qu’une recherche de vie actuelle plus approfondie serait préférable : « en nous basant sur un protocole scientifique rigoureux, je crois qu’il est nécessaire qu’un effort supplémentaire soit produit afin d’intégrer des détecteurs biologiques expérimentaux à la prochaine mission martienne ».

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21 commentaires
  1. Une pub pour Terminator  en première lecture puis juste après une proposition pour s’engager  dans la marine nationale  avec un capitaine au regard  sérieux et à l’expression très patriotique .
    OUUUUAAAIII ! On  va ramener  de l’ordre  dans ce monde sans foi  ni loi .

      1. Moi aussi j’ai la “pub” de la marine alors que je n’ai jamais consulté quoique ce soit sur ce domaine. En effet, les pubs se basent souvent sur les recherches passées sur le net. Mais dans le cas de la marine ce n’est pas une pub mais un sponsor.

      2. Sur le JDG ça dépend, souvent les pubs du côté ont l’air d’être base sur les cookies ou l’historique, celles en dessous de l’article sont souvent liées aux mots clefs trouves dans le contenu chez moi

  2. Quelle preuve avons-nous de l’absence d’existence de la vie sur Mars ?” C’est le stricte opposé d’une démarche scientifique. On peut essayer avec les licornes, ça marche pareil ! On n’a aucune preuve qu’elles n’existent pas, et c’est bien pour ça qu’en science, on cherche à prouver l’existence, et pas l’inexistence d’une chose ou d’un phénomène.

    1. Non mais par contre si tu t’intéresse un minimum à la science tu te rend vite compte qu’il ya très peu de chance qu’il n’y ai pas de vie sur mars… Et sur beaucoup d’autre planète ou satellite du système solaire ( si ce n’est pas l’intégralité) (: ( s’il vous plaît éviter de discréditer un commentaire pour son orthographe qui n’es clairement pas mon fort ni dans mes centre d’intérêt (:  )

    2. Le sens de cette absence de preuve de la non-existence de la vie signifie qu’il faut continuer à la chercher. Autrement dit, équiper les rovers pour qu’ils détectent une vie qui existe ; pas seulement une vie qui aurait existé.

      Si ce qu’il dit est exact, et qu’effectivement une expérience a montré la dégradation de nutriments par “quelque chose” qui a cessé d’être fonctionnel après avoir été chauffé, dans ce cas-là, il ne faut pas évacuer l’hypothèse que ce processus ait pu être fait par quelque chose de vivant, puisque il n’y a pas de preuve qu’il n’y a rien de vivant… Et donc, cette hypothèse, il faut la mettre à l’épreuve de l’expérience.

      P.S. L’analogie avec les licornes ne fonctionne pas : nous avons des milliards de paires d’yeux sur tout le globe qui n’en voient pas. Des milliards d’appareils photos et de caméras qui n’ont jamais capturé une seule image. On peut donc conclure qu’empiriquement la non-existence des licornes est prouvée en permanence par un dispositif étendu et efficace pour leur détection. Concernant la vie sur Mars, on n’a que quelques pauvres rovers, et qui ne sont pas équipés des détecteurs adéquats…

    3. Tout à fait d’accord avec vous, cette inversion de la charge de la preuve m’a dérangé. Et pourtant je suis le premier à penser (et espérer !) qu’on découvrira un jour une vie (microbienne sans doute mais une vie quand même) sur Mars ou ailleurs dans le système solaire.

  3. Moi je suis convaincu que dans l’univers il y a des formes de vie si la nôtre existe elle est bien venue de quelque part et sûrement pas de rien l’univers est tellement vaste et sans fin quoi qu’on veut dire sans fin notre galaxie est une infime partie de l’univers et nous ne savons n’aime pas à quel endroit nous nous situation puisque ni en haut ni en bas à gauche ni à droite il y a une fin d’autre part l’univers a toujours existé ce qui ce qu’il pense qu’il y a eu un début je pense qu’il se trompe il y a eu un début de Galaxy de l’année tout ce qu’on veut mais l’univers est éternel sans début il se transforme à tout moment voilà ma conclusion

      1. Paradox de fermie c linverce mon grand sa va plus dans le sens qu’on serai pas seul vu le nombre ifinissable de planète qui a…..

          1. Effectivement, mais le paradoxe de fermi ne dis pas qu’il n’existe pas de vie ailleurs, il prédit uniquement qu’une autre forme d’intelligence ne nous contactera probablement jamais. ce qui est très différent à trouver de la vie sur Mars.

      2. J’espère pour T4To que les extraterrestres ne connaissent pas l’orthographe sinon ils risquent de repartir illico en le lisant.

  4. Un scientifique se remémore des résultats et dit que la vie fut découverte !

    Du on dit en se remémorant, Voilà la science et la rubrique selon le journalduGeek….

  5. Le problème reste identique dans un sens comme dans l’autre; avant de critiquer ouvertement les propos de ce monsieur et la communication du jdg, qui s’est d’abord renseigné sur le personnage et sur l’expérience citée ? Hein ? Bref, ça rame dans le purin….

    Quand à mon avis sur Mars, ben, j’en sais rien mais je serai sacrément heureux qu’on rapporte la preuve de son existence !

    Enfin dans l’univers, je suis persuadé que la vie grouille sous une forme ou sous une autre en dehors de notre planète, de là à la trouver, on a forcément besoin de temps, sur des milliards de planètes seuls quelques unes ont un potentiel. Ce qui fait finalement beaucoup… Rhaaaa, encore et toujours ce paradoxe de Fermi ! Pour autant si des civilisations existent, nous n’avons quasiment aucune chance de les voir et encore moins de pouvoir communiquer.

    Du reste, dans tout ça, rien ne nous empêche de trouver un jour une planète réellement habitable, cible potentielle de notre essaimage… Et bonne journée à tous et toutes !

Les commentaires sont fermés.

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