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Des chercheurs français trouvent un traitement pour prémunir les plantes de la sécheresse

Grâce à une molécule produite naturellement par les plantes, des chercheurs français ont mis au point un traitement pour les rendre plus résistantes à la sécheresse.

Avec le réchauffement climatique, la sécheresse impacte chaque année un nombre croissant de plantes et donc d”agriculteurs. Des chercheurs français de l’Institut de biosciences et de bio-technologies d’Aix-Marseille (BIAM) du CEA ont identifié le rôle d’une molécule commune chez les plantes et comment l’exploiter afin de rendre ces dernières plus résistantes à la sécheresse. La synthèse de leurs découvertes et expériences a été publié dans la revue ouverte iScience.

L’acide bétâ-cyclocitrique est issue directement du métabolisme des plantes pratiquant la photosynthèse (la synthèse de matières organiques grâce à l’énergie lumineuse). Une fois produit, il joue le rôle de signal d’alarme pour prévenir leur organisme d’une forte augmentation de la température ou d’une sécheresse prolongée. Pour y parvenir, il entraîne une cascade de réactions incitant la plante à résister beaucoup plus longtemps à la privation d’eau qu’à l’accoutumée. Les chercheurs du BIAM ont réussi à l’utiliser comme traitement préventif et ont déjà déposé un brevet.

En effet, toutes les plantes traitées avec une solution contenant l’acide bétâ-cyclocitrique testées par Michel Havaux et son équipe ont résisté à une sévère privation d’eau. Mieux encore, parmi elles, les plants de tomates ont même produit des fruits plus gros et en plus grande quantité ! L’avantage de ce traitement réside dans les propriétés naturelles de cette molécule. Elle est soluble dans l’eau, est non-toxique à forte dose pour les plantes traitées et surtout peut être facilement synthétisée. De plus, elle est biodégradable. Elle peut donc être incorporée à n’importe quel système d’arrosage ou d’irrigation classique. Des expériences complémentaires restent à faire pour prouver l’efficacité de ce traitement en plein champ et chez des céréales, comme le blé, plantes les plus cultivées et donc les plus à même de le recevoir.

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12 commentaires
  1. Et comment on administre le traitement ? Bah !!  en arrosant la plante …  
    Et plus on traite (arrose) , meilleur sera sa resistance à la sécheresse …

      1. Il suffit d’arroser certes, mais en cas de sécheresse (ou de restriction d’eau) les plantes traitées résisteront mieux par rapport aux autres, donc BRAVO aux chercheurs.

        1. c’est vrai que c’est tellement plus simple de chercher à contourner le probleme (élévation des températures pendant des périodes plus fréquentes) qu’on ne peut etre qu’admiratif ( ou pas) devant des chercheurs qui ne cherchent pas comment limiter le réchauffement .
          Sinon , pour la vie animale ( tous les insectes et autres) qui va aussi payer cher, ils ont une solution ces brillants chercheurs ???
          Ah oui c’est vrai, les insectes, ca ne rapporte pas d’argent aux agriculteurs…

          1. Un chercheur en biologie végétale ne va pas pouvoir faire le même travail qu’un autre spécialiste du climat par exemple …
            Chacun cherche des solutions palliatives ou curatives dans son propre domaine c’est logique, on va pas demander à un proctologue de chercher à soigner Alzheimer ^^

      2. Si un traitement nécessite d’arroser les plantes, les chercheurs feront également subir à une population témoin le même arrosage, mais sans traitement. Un traitement à un effet bénéfique par comparaison avec la population contrôle. C’est une notion implicite (lorsque l’on vous parle d’un travail de recherche publié, donc peer-revieweed, les contrôles expérimentaux sont obligatoires), encore aurai-t-il fallu avoir un peu mieux écouté au lycée…

        1. Avec un bon brevet…il vont pouvoir ” “arroser” les actionnaires…en utilisant un bon paradis fiscal ce sera même quasi liquide…

  2. Bonjour, les plantes arrivent à se réguler toute seule, celles qui ont développe une molécule contre la sécheresse ont adapté les moyens nécessaires à leur especes qui ne seront certainement pas utiles ou bénéfiques à d’autres espèces. Soyons spectateur et admiratif de leur intelligence mais arrêtons de tout vouloir réguler.

    1. Les plantes se régulent toutes seules oui , mais là il est question de pouvoir adapter des plantes qui nous intéressent et ce sans avoir à attendre qu’elles s’adaptent ^^

  3. contre la sécheresse voila trois ans que j’ai créé la fanéoculture. Trois ans que je cultive toutes les espèces sans aucun arrosage.Retrouvez moi sur Facebook: Thierry Be

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