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Google a financé des organisations climatosceptiques

La récente actualisation de la liste des bénéficiaires politiques de Google, comportant de nombreux groupes climato-sceptiques, interroge sur son positionnement sur la question du climat. 

La tentation du « greenwashing » ne semble épargner personne. Le puissant Google lui-même n’y échappe pas ! Google n’a jamais cessé de soutenir la cause environnementale, autant dans son discours que dans certaines de ses actions. « Depuis 2007, affirme l’un de ses porte-paroles au Guardian, l’empreinte carbone de notre entreprise est neutre et, en 2019, pour la deuxième année consécutive, nous fonctionnons entièrement à l’énergie renouvelable ». Pourtant, révèle une enquête très détaillée du Guardian, la liste récemment actualisée des bénéficiaires de ses plus « substantielles contributions » comporte encore plus d’une douzaine de groupes et associations politiques ouvertement climato-sceptiques.

Parmi elles, on compte le Competitive Enterprise Institute (CEI), un « think tank » américain très conservateur luttant contre toute loi en faveur de l’environnement. En 2017, le CEI était l’un des principaux moteurs et soutiens de la décision du Président des États-Unis, Donald Trump, de sortir de l’accord de Paris sur le Climat de 2015. Malgré son désaccord envers cette décision du gouvernement américain, Google a depuis maintenu ses dons au CEI ou encore au Heartland Institute, un groupe radicalement anti-science qui a récemment comparé le discours de l’activiste écologiste Greta Thunberg à des « désillusions climatiques hystériques ».

Du côté de Google, ce comportement contradictoire n’a qu’un but stratégique. Sa « collaboration avec des associations comme le CEI ne signifie pas qu’elle soutient leurs opinions politiques », explique le porte-parole de la multinationale. En faisant publiquement état de ce comportement, Google souhaite simplement rester le plus « transparent » possible envers ses usagers. Garantir le soutien politique le plus large afin de faire pencher la balance législative de son côté semble selon le Guardian, être son véritable objectif. En effet, par le passé, le CEI a notamment défendu les intérêts de Google en s’opposant à des lois anti-trust.

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6 commentaires
  1. Quand on sait que les “scientifiques du GIEC” trichent en gonflant volontairement les valeurs pour faire peur aux populations…. et on parle de groupe “anti-science” de l’autre côté … l’un ou l’autre, ils ne veulent que de l’argent !

    1. C’est comme les féministes… dont Youtube (appartenant à Google)fait la promotion via ses bots de référencement qui ciblent à ne rendre visible que ce qui “leur” semble politiquement correcte.
      Sauf que là il s’agit d’influence politique ^^.

    2. Bonjour,
      “les ‘scientifiques du GIEC’ trichent en gonflant volontairement les valeurs” –> Peut-on savoir sur quelle(s) source(s) se base cette affirmation svp ?

      J’aimerais beaucoup en apprendre plus sur les “tricheries” du GIEC, mais sans sources, je reste sceptique 🙂

      En vous remerciant par avance !

  2. L’unique but des personnes aux pouvoirs de Google : Faire de l’argent. Rien d’autres n’a jamais et ne comptera jamais. Comme 99,9% des sociétés. Si il décidait de faire un effort dans le sens de l’urgence climatique ils le pourraient aisément, mais pourquoi dépenser X millions de $ quand on peut se les mettre dans les poches ? Donnez moi une seule raison quand vous êtes cupide et avide de donner de l’argent si en retour vous n’en recevez pas ?

Les commentaires sont fermés.

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