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Une société chinoise clone un chat pour la première fois

Sinogene, une société chinoise basée à Pékin a cloné un chat pour la toute première fois. Depuis 2017, la firme était déjà parvenue à cloner une quarantaine de chiens. Une manière de consoler les personnes qui auraient perdu leur compagnon sur pattes, mais qui pose de sérieuses questions éthiques.

Pixabay

23 ans après le clonage de la brebis Dolly, Sinogene, une entreprise pékinoise a annoncé être parvenue à cloner un chat pour la première fois, rapporte le Parisien. Après avoir perdu son chat sept mois plus tôt, Huang Yu, un Chinois de 23 ans, a pu retrouver une copie conforme de son compagnon sur pattes. “Ils se ressemblent à plus de 90%“, a t-il assuré. La société ne serait pas à son coup d’essai : elle aurait déjà commencé à cloner des chiens de police et espère une production de masse. Huang Yu a tout de même dû débourser 250 000 yuans, soit 32 000 euros, pour voir naître le sosie parfait de son chaton au pelage gris et blanc. Mi Jidong, le DG de Sinogene aurait dit à l’AFP que les gens étaient prêts à mettre le prix pour cloner leur animal de compagnie, rapporte Le Point. “Une grande partie des clients sont de jeunes diplômés“, a t-il déclaré. “Quelle que soit l’origine des animaux, leurs maîtres les considèrent toujours comme un membre de la famille. Le clonage animal répond à la demande d’affection des jeunes générations“. Si le clonage est illégal en France, il est autorisé dans plusieurs pays comme la Chine, les États-Unis ou encore la Corée du Sud. La Fondation Sooam de recherche en biotechnologie basée à Séoul aurait quant à elle déclaré avoir cloné 800 compagnons sur pattes, avec une facture s’élevant à pas moins de 90 000 dollars par prestation.

Le clonage, pour sauver des espèces en voie de disparition ?

Le clonage de chats et de chiens pourrait néanmoins apporter son lot d’avancées sur le domaine de la protection et la défense des animaux. On pourrait par exemple, envisager le clonage d’espèces menacées. L’Académie chinoise des sciences envisageait même de cloner un panda en utilisant une chatte comme mère porteuse. L’information a toute l’air d’un canular, si l’on se fie au gabarit des deux espèces. Mais sachez que les chatons, comme les bébés pandas, ont une taille similaire à la naissance. De plus, la gestation du chat et du panda dure entre deux et trois mois. Cette démarche pose tout de même de sérieuses questions éthiques. Reste à voir également si des sociétés comme Sinogene et Sooam, qui font leur business autour de l’affection qu’on les gens pour leurs animaux de compagnie, auront pour ambition de cloner un membre de la famille disparu dans le futur. Si on en est encore loin, une société californienne a déjà réussi à concevoir des mini-cerveaux artificiels, cultivés en laboratoire.

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4 commentaires
  1. Je ne comprends pas pourquoi on ne developpe pas le clonage de masse des animaux. Fini le soucis de braquonnage, d’especes en voie d’extinsion, etc…

    A part a cause de motif religieux, chose qui n’est pas un soucis en Chine, rien ne nous empeche de le faire

  2. J’ai du mal a comprendre en quoi, dans une société où les animaux sont considéré comme des produits nutritif avant tout, le clonage est un problème ?

Les commentaires sont fermés.

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