D’après un rapport de Motherboard paru en début de semaine, un mémo laissé par une ancienne employée de Google aurait semé le chaos en interne. Ce mémo, appelé « Je ne reviendrais pas chez Google après mon congé maternité, et voici pourquoi », a été posté dans plusieurs messageries internes de la firme de Mountain View, et serait devenue viral au sein de l’entreprise. Elle explique alors en 2 300 mots avoir été victime de discrimination en raison de sa grossesse.
L’affaire prend de l’ampleur en interne
Si le nom de l’auteure de ce mémo n’a pas été divulgué, celle-ci s’avère particulièrement virulente à l’encontre de ses employeurs. La femme indique avoir été victime de commentaires inappropriés et d’harcèlement par son manager pendant le temps qu’elle a passé chez Google. Elle aurait alors contacté les ressources humaines de la firme pour leur signaler le comportement de son manager. Mais elle indique que ce dernier lui aurait ensuite envoyé de nombreux mails et de messages agressifs, lui aurait retiré certains projets et aurait tenu des remarques visant à l’humilier.
Déplacée dans un autre service, la jeune femme a alors rencontré une nouvelle déconvenue. On lui aurait tout simplement interdit de continuer à manager des équipes tant qu’elle n’avait pas accouché. S’en seraient suivi d’autres remarques déplaisantes, jusqu’à ce qu’on l’informe que son rôle de gestionnaire au sein de l’entreprise ne lui serait pas garanti à son retour de congé maternité, et qu’elle devrait passer des entretiens pour décrocher un autre poste.
Selon Motherboard, qui dévoile cette affaire, le mémo serait devenu viral au sein de l’entreprise californienne, et a été lu et relayé par plus de 10 000 employés de la firme. La situation a poussé Google à réagir en distribuant un communiqué de presse dans lequel la firme indique que sa politique en matière de harcèlement était très claire et que chaque affaire serait résolue, sans pour autant mentionner précisement le cas de cette femme.
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