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Une étude révèle d’où provenait le nuage radioactif qui a survolé l’Europe en 2017

Deux ans plus tard, le nuage radioactif qui avait survolé l’Europe trouve enfin un début d’explication, grâce au travail de 69 experts et scientifiques. Selon eux, ce nuage proviendrait bien de Russie, et plus particulièrement du site de Maïak, dans le sud l’Oural.

Souvenez-vous, au mois de septembre 2017, l’Europe avait été survolé par un énigmatique nuage radioactif supposément venu de Russie. Après des recherches pour connaitre sa provenance exacte, une équipe internationale d’experts et de scientifiques vient enfin de retracer le parcours du nuage et de localiser précisément le lieu d’où ces émanations sont apparus. Selon leurs constatations, ce nuage radioactif qui a survolé une partie de la France il y a deux ans pourrait ainsi résulter d’un accident survenu dans les installations de Maïak, situées à 72 km au nord de la ville de Tcheliabinsk en Russie.

Le site de retraitement nucléaire de Maïak pointé du doigt

Si les chercheurs à l’origine de cette étude en arrivent à la conclusion que les émanations proviennent des installations de Maïak, c’est notamment car de nombreux éléments semblent pointer du doigt cette installation russe en particulier. Non seulement le trajet emprunté par le nuage, qui est a pu être détecté principalement en Asie et en Europe centrale et oriental, donne une idée de sa provenance, mais surtout, seule cette installation nucléaire était capable de générer le principal composant détecté en 2017 : le ruthénium-106.

Pour vulgariser, le ruthénium-106 est un dérivé du ruthénium, qui est créé durant la fission nucléaire d’atomes d’uranium 235. Ce composant est par la suite extrait lorsque le combustible nucléaire est mis à la retraite, puis il est ensuite stocké en tant que déchet radioactif. Mais étant donné que c’est ce composant qui a été retrouvé en masse dans ce nuage radioactif en 2017, les chercheurs pointent conjointement du doigt le site de retraitement nucléaire de Maïak, qui s’occupe précisément d’extraire ce type de composant et se trouve, comme par hasard, pile dans la zone où le nuage est apparu. Malgré les nombreux éléments avancés dans cet article scientifique signé par 69 chercheurs européens et canadiens, Moscou nie toujours une quelconque implication de la Russie dans l’apparition de ce nuage, qu’il provienne du site de Maïak ou d’un autre.

Par ailleurs, le site de Maïak avait déjà été à l’origine de la catastrophe nucléaire de Kychtym 60 ans auparavant, le 29 septembre 1957. 160 tonnes de déchets nucléaires s’étaient retrouvé dans l’air après une explosion sur le site, résultant à une catastrophe de niveau 6 sur l’échelle des événements nucléaires, soit l’un des incidents les plus graves jamais survenus. La Russie avait nié les faits pendant longtemps avant de finalement avouer ses torts.

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9 commentaires
  1. La Russie et la transparence ça fait deux. Quel pays d’ivrognes et d’abrutis sérieusement…

  2. Dernièrement on a appris que les iles marshall étaient encore plus radioactives que tchernobyl et fukushima .

  3. Heureusement qu’en France on est transparents sur nos murs magiques qui arrêtent les nuages radioactifs à la frontière ….

  4. pour y répondre, je dirais que tous les pays ne sont pas prêts à recevoir l’energie nucléaire. Ces 2 pays en font partie pour plusieurs raisons:

    En russie : Les RBMK ont un défaut de conception (je sais pas comment ils ont été autorisés à les construire, franchement), ils s’emballe très facilement quand il tourne au ralenti (ce qui s’est passé à Tchernobyl).

    ça, ça à renforcé l’impression que le nucléaire est difficile à maîtriser et à garder sous contrôle.

    Au Japon : selon moi, le Japon devrait oublier le nucléaire. je suis désolé, mais dans un pays ou il y a en moyenne 2 tremblement de terre par jour, et ils sont allé foutre (déso du terme) cette centrale sur un point de rencontre entre 3 plaques tectoniques, ******* mais faut être vraiment BÊTE pour installer ça ici !! Oui, le nucléaire demande une certaine maîtrise (compréhension de la matière, méthode de fabrication et de fonctionnement du réacteur, le confinement, les 3 circuits d’eau, etc…) et c’est très fragile (faut relativiser dans “fragile) hein, il y a des réacteurs de + de 50 ans pour lesquels ont a encore jamais enregistré la moindre fuite de particule radioactive)

    ex : à Saclay (cc les parisiens (ceux flippés par le nuquélaire) qui croient qu’il n’y a pas de réacteur a moins de 150km de paris,) il y a 30 ans, il y avait 2 réacteurs, Orphée et Osiris (à savoir qu’aucun des 2 ne servait a produire de l’électricité mais servaient pour la recherche).
    Osiris à été arrêté et démantelé (je ne sais plus quand mais il y a au moins 15-20 ans) et n’a fait l’objet d’AUCUNE fuite de quoi que ce soit. pour dire, aujourd’hui, l’enceinte de confinement et son chapeau n’ont pas été détruit, mais reconvertis en une grande salle de conférence, et les geigers restent calmes à l’intérieur.

  5. C’est assez facile de dire ça pour le Japon, mais il ne faut pas oublier leurs contraintes, peu de surface plane, pas de voisin pour importer l’éléctricité facilement. Du coup difficile de s’en passer.

  6. je sais bien mais regarde en ilsande, pas une centrale nucléaire ou au charbon. Bon ok 30 % de leur production viens de leur géothermie, mais le reste est en 100 % renouvelable et leur pays est un peu mangé par la glace et ont assez peu de place (même si le pays est grand)

    il y a tout de même pas mal d’énergies renouvelables a exploiter au japon : eoliennes, barrages, parc solaire, récupération de l’inertie des vagues, etc….

    difficile de s’en passer certes, mais l’arret de fukushima n’a pas plongé le pays dans le noir.

    Le problème est le coût pour de développer une éléctricité 100 % renouvelable

  7. Bien sûr, mais là encore c’est pas vraiment comparable, l’Islande c’est 300 000 habitants, le Japon c’est 120 millions avec seulement 3 fois la superficie de l’Islande.

Les commentaires sont fermés.

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