Futurewei, la branche R&D de Huawei installée aux États-Unis, va se séparer de 600 employés. Cela équivaut à une véritable saignée, sachant que les effectifs de ce groupe, aux troupes réparties entre la Silicon Valley, Dallas, Chicago et l’État de Washington, sont de 850 actuellement. Par conséquent, Huawei va supprimer 70% des postes de Futurewei. Le constructeur et équipementier avait eu l’occasion de prévenir de ces destructions d’emplois.
Guerre des nerfs
La raison de cette purge ? La « réduction des activités commerciales causées par les États-Unis », explique le groupe. Huawei et 68 des entités qui composent l’entreprise ont été placés par la Maison Blanche sur la liste noire des sociétés qui présentent un danger pour la sécurité nationale du pays.
Donald Trump a récemment revu à la baisse le niveau de l’interdiction faite aux entreprises américaines de travailler avec Huawei. Il leur faut maintenant une licence spéciale attribuée par le gouvernement américain, sous certaines conditions. Les fournisseurs de composants liés à la sécurité nationale ne pourront toujours pas les vendre à Huawei, par exemple.
Huawei a toujours défendu ses produits qui, selon le constructeur, ne présentent aucun risque pour la sécurité. L’entreprise est la victime collatérale de la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine : sur impulsion de Washington, les deux pays font assaut de taxes douanières sur des milliards de dollars de produits.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.