Jusqu’à présent, YouTube laissait les pleins pouvoirs aux ayants droits sur sa plateforme. Parfois, une petite séquence d’une durée d’une ou deux secondes dans laquelle on entend une musique en arrière-plan pouvait suffire aux ayants droits pour réclamer des droits d’auteurs, privant ainsi le créateur de ses revenus. La vidéo était alors entièrement monétisée au profit des détenteurs des droits de la séquence identifiée, et ce même s’il s’agit d’un extrait extrêmement court noyé dans une longue vidéo, quand elle n’était pas tout simplement retirée de la plateforme.
Forcément, cette politique a donné des sueurs froides aux créateurs de la plateforme, craignant à chaque vidéo publiée qu’un tiers revendique des droits d’auteurs. Dans le paysage des youtubeurs francophones, on peut notamment citer Frederic Molas, alias Joueur du Grenier sur YouTube, qui n’a cessé de pester contre cette pratique du « strike » sur Twitter.
Anecdote du jour, on a une vidéo qui s'est faite claim pour utilisation de Thriller de Mickaël Jackson.
Fun fact : on a en fait seulement utilisés le rire du début et pas une seule seconde de la musique elle même, qui pour l'histoire avait été fait bénévolement par Vincent price— Joueur du Grenier (@Frederic_Molas) February 26, 2019
Il est désormais possible de supprimer le passage qui pose problème
Il semblerait que YouTube ait finalement écouté les complaintes des créateurs, en rendant plus compliquée la réclamation des droits d’auteurs. Ainsi, les ayants droits devront dorénavant indiquer avec exactitude le time-code dans lequel le contenu leur appartenant apparaît dans une vidéo. Auparavant, toute la vidéo recevait une réclamation, ce qui compliquait régulièrement la tâche des créateurs qui ne savait parfois pas pourquoi des droits étaient revendiqués sur l’une de leurs vidéos. Cette fois, ils auront davantage d’informations pour contester la réclamation en connaissant précisément le passage qui pose question.
Mais ce n’est pas tout, car, en mesure de déterminer à quel instant précis de la vidéo un contenu protégé apparaît, YouTube proposera désormais aux créateurs d’éditer directement la vidéo, soit en supprimant l’extrait qui pose problème, ou simplement en ajoutant des images ou des musiques par-dessus.
Bien sûr, tout n’est pas parfait, et cela n’empêchera pas les titulaires de droits d’auteur de continuer à multiplier les strikes, notamment car c’est YouTube qui discute directement avec les ayants droits, ce qui est loin d’être équitable. C’est tout de même une bonne nouvelle pour les créateurs, qui auront au moins la possibilité de conserver la monétisation sur leurs vidéos en supprimant un passage précis.
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Ces pourris du pognon sont en train de bousiller YouTube c’est dingue…
Je pense qu’il est temps de monter une autre plateforme vidéo 😉
Salut il y a des sources sur ce que vous affirmé ?
Tu ne crois pas si bien dire! il est vraiment temps…mais la tâche s’annonce ardue!
Il existe bitchute actuellement mais c’est trop connoté politiquement.
Donc toujours pas de respect des lois locales. Je me fiche de comment marche le fair use aux USA, mais en France on a le droit d’utiliser un court extrait pour illustrer, citer ou parodier. Hors de question que dans une critique de film je supprime les extraits qui sont là pour l’illustrer. J’en ai le droit et je ne vois pas pourquoi je devrais le supprimer ou le remplacer.