5 761 écrans de smartphone sont cassés chaque heure, selon une étude datant de 2018 réalisée par SquareTrade. Un chiffre plutôt conséquent, mais qui pourrait bientôt être revu à la baisse grâce au biomimétisme, rapporte le site de NewScientist. En effet, des chercheurs canadiens auraient réussi à mettre au point un matériau semblable à du verre, mais capable de se déformer “comme un morceau de plastique” en cas d’impact. Des propriétés prometteuses, directement inspirées de la nacre des huîtres et des coquillages, composée de plusieurs couches de carbonate de calcium ayant la capacité de se séparer lors d’un choc, pour ensuite revenir en place.
Selon les chercheurs à l’origine de cette étude, ce nouveau matériau serait ainsi deux à trois fois plus résistant aux chocs que du simple verre trempé. De plus, en cas d’impact à la surface de l’écran, les éventuelles fissures ne se propageraient plus, comme c’est actuellement le cas sur nos smartphones. Enfin, et c’est sans doute la meilleure nouvelle, en plus d’être prometteur sur le plan technique, le verre inspiré des huîtres pourrait surtout être produit à grande échelle, car très facile à fabriquer. Une innovation qui semble donc avoir toutes les cartes en main pour arriver (un jour) sur le marché du smartphone.
Biomimétisme et nouvelles technologies, une longue histoire
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que des chercheurs s’inspirent de la nature pour améliorer nos téléphones. En 2015 déjà, des écrans s’inspiraient déjà du Greta Oto, une espèce de papillon aux ailes transparentes pour développer des propriétés antireflets, tandis que l’année dernière, des scientifiques découvraient que certains types d’éponges marines, et notamment la Monorhaphis chuni étaient capables de se fabriquer un exosquelette principalement composé de verre, et extrêmement souple.
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