Les opérateurs britanniques ont les yeux rivés sur la 5G. Un intérêt tout à fait compréhensible, surtout que les premiers appareils compatibles ne vont pas tarder à débarquer. The Guardian a ainsi indiqué que la majorité d’entre eux ont déjà signé des partenariats avec Huawei pour que ce dernier les aide à la conception de leur réseau 5G. C’est notamment le cas de EE, O2, Three et Vodafone, qui n’ont visiblement pas attendu la permission du gouvernement. Les produits du géant chinois fonctionnent déjà sur 6 des 7 villes de Grande-Bretagne où le réseau 5G de Vodafone est opérationnel (Glasgow, Londres, Manchester, Liverpool, Birmingham, Cardiff et Bristol).
Un choix qui ne va pas plaire aux États-Unis, qui reste un de ses plus vieux alliés. Il y a deux mois de cela, le décret Trump a placé les produits de la firme sur liste noire dans tout le pays. On imagine que les USA aimeraient que leurs proches collaborateurs soient également plus fermes sur la question. Huawei continue de crier son innocence, en précisant que ses produits ne servent pas à espionner les pays étrangers.
Cependant, le journal précise que le deal liant les opérateurs à Huawei ne concerne qu’une partie des équipements, qui ne reposent pas sur la technologie centrale. Il s’agirait notamment des systèmes radio qui permettent la communication sans-fil. Les opérateurs pourront ainsi se défendre si le gouvernement décide d’appliquer à leur tour ce décret. Cette décision montre en tout cas que l’expertise de Huawei dans la matière risque d’être difficile à remplacer, surtout si les opérateurs européens veulent démocratiser rapidement ce réseau.
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C’est bien que tout le monde ne soit pas à faire le jeu de monsieur le dieu vivant TRUMP.