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La moitié des opérateurs de trottinettes électriques à Paris plie bagage

Six des douze opérateurs de trottinettes électriques en libre service s’apprêtent à plier bagage, révèle le Parisien. Pour certains, l’aventure tourne court après quelques mois d’exploitation seulement : Bolt, Wind, Hive, Ufo, Tier et Voi ont ainsi mis leur flotte à l’arrêt.

Si la majorité préfère parler d’”interruption momentanée”, invoquant notamment un vandalisme récurrent, beaucoup se refusent à donner une date de reprise de leur activité. Et pour cause : la capitale est en train de combattre farouchement cette image d’Eldorado du “free floating”. Le 6 juin dernier, Anne Hidalgo (PS) annonçait toute une série de mesures, visant à réduire autant que possible l’impact global de ce mode de transport. La maire de Paris avait commencé par décréter l’interdiction de circuler, puis de stationner sur les trottoirs. Cela a déjà du faire tiquer certains des opérateurs, qui ont senti le vent tourner à ce moment là. Mais le vrai coup de bambou est arrivé quand ils ont appris que la mairie souhaitait largement limiter et encadrer leur nombre, au moyen d’un appel d’offres..

Il y a donc de bonnes raisons de penser que ces opérateurs jeunes et donc pas forcément bien implantés ont choisi de d’abdiquer définitivement, faute de pouvoir rivaliser avec les mastodontes du secteur déjà bien en place. Et ce malgré leur volonté affichée de reprendre leur activité.

Une bataille à couteaux tirés entre opérateurs à prévoir ?

Parmi ces titans, on peut citer Lime. Leurs trottinettes vertes, immanquables tant elles ont colonisé les rues de Paris, ont été les premières à investir la capitale. Depuis, la licorne originaire d’Oakland, aux États-Unis, a fait des envieux et nombreux sont ceux qui ont voulu tenter leur chance. Parmi eux, on peut citer Uber qui a décidé de se montrer sur ce créneau avec ses trottinettes Jump, bien aidé par sa puissance financière colossale. Pour les plus petits opérateurs, la donne est différente et il était impossible de rivaliser tout en restant viable économiquement. La faute à un marché ultra-saturé, au bord de l’explosion, qui a conduit à la conférence d’Anne Hidalgo le 6 juin dernier intitulée “Trottinettes à Paris : en finir avec l’anarchie”. Il semblerait donc qu’on se dirige bien vers un marché avec un nombre restreint d’opérateurs. Mais pour arriver aux deux ou trois opérateurs souhaités par Anne Hidalgo, il faudra que le jeu des chaises musicales continue encore un peu plus longtemps. Si on ne se fait pas trop de soucis pour Lime (et potentiellement Jump, si Uber souhaite continuer à investir), reste à savoir qui de Bird, Circ, Dott et B-Mobility fera les frais de cette législation.

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6 commentaires
  1. Je pense me lancer dans le marché , j’appellerai ma marque ” lemmings” en référence  aux rongeurs suicidaires .
    Vu le  nombre  de kamikazes  qui aiment prendre le risque de se faire  shooter  par les voitures  ça devrait avoir du succès .
    Au démarrage il y aura un message  vocale   qui hurlera ” BAAAANNNZZZZAAAIIII !”  .

  2. Tant qu’on forcera pas les gens à les déposer à un lieu fixe ca ne marchera pas. Les gens sont devenus trop égoïstes,f  et non responsable de leur acte. C’est pour ca que les personnes les gardes dans des lieux privés ou les poses en plein milieu des trottoirs.
    Si on rajoute à ca les dégradations et les gens qui roulent n’importe comment…

  3. C’est dommage, je trouvais l’idée eco-friendly, comme le dit @the__w peut-être mal encadré. Comme dit Davy Mourier, on est une belle brochette de ****

  4. Ce que ne dit pas cet article c’est que c’est aussi le fond de commerce de ces entreprises.
    Je m’explique, ouvrir une boite, agréger un quantitée ENORME de données, fermer la boite car on est pas rentable, vendre ces données.
    Voila comment certaines de ces boites font des sous

  5. Je ne pense pas qu’elle tue. Au contraire elle encadre. Franchement les utilisateurs de ces services sont irresponsable et ne savent pas du tout rouler. J’en ai vu certains qui font vraiment peur par leur incompétence, et bien sur sans protections. J’ai 6000kms en trott et 7000kms en monoroue. Je suis équipé. Tous ceux qui ont dépensé 1000€ dans un engin en prennent soin, ne les laissent pas dehors, ne font pas n’importe quoi (dans l’ensemble). Et tous les gens responsables avec leur matos se prennent des réflexions injuste à cause de la mauvaise image dégagée par le free floating.

Les commentaires sont fermés.

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