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Le créateur d’Android accusé d’avoir géré un club sexuel

D’après sa femme, le créateur d’Android aurait été un élément clé d’un obscur club sexuel et l’aurait forcé à signer un contrat de mariage spécifique pour la tenir à l’écart de sa fortune.

Crédits : Playground

Nouveau rebondissement dans le divorce d’Andy Rubin avec sa femme, Rie Hirabaru Rubin. Les documents en question, révélés par BuzzFeed, indiquent que la femme d’Andy Rubin aurait été contrainte de signer un contrat de mariage bien spécifique visant à la priver de la fortune de son mari après son départ de Google en 2014. Surtout, ce contrat aurait autorisé Andy Rubin à tromper allègrement sa femme via un réseau sexuel composé de plusieurs femmes qui seraient souvent « prêtées » à d’autres hommes.

Un trafic sexuel obscur

Le rapport révèle qu’Andy Rubin aurait entretenu une relation avec pas moins de cinq femmes différentes issues de ce réseau sexuel, dont une en particulier, surnommée « M », qui aurait été « complice de Rubin dans la gestion de ce qui semble être un trafic sexuel ». Selon ces documents, Andy Rubin aurait détourné des fonds communs au couple pour effectuer des versements à ces femmes.

Cette affaire fait suite aux révélations du New York Times parues en fin d’année dernière concernant le départ d’Andy Rubin de Google en 2014. Le créateur d’Android aurait été poussé vers la sortie par Larry Page, PDG de Google à l’époque, après avoir forcé une employée à avoir une relation sexuelle, tout cela s’accumulant avec d’autres cas de « comportements sexuels déplacés. » L’ancien cadre de Google aurait ainsi quitté l’entreprise, non sans emmener avec lui une indemnité de départ de près de 90 millions de dollars, mais aussi des stock-options estimés à 150 millions de dollars.

Des « fausses déclarations » selon les avocats de Rubin

Bien sûr, ces documents révélés aujourd’hui par BuzzFeed ne constituent pas des preuves, et ne sont, pour l’heure, que de simples allégations à l’encontre du père d’Android. L’avocat d’Andy Rubin a par ailleurs tenu à nier les faits et a adressé une réponse à The Verge : « Il s’agit d’un litige de divorce impliquant une épouse qui regrette sa décision d’exécuter un contrat de mariage. Ils sont  [ndlr : les documents] pleins de fausses déclarations et nous avons hâte de raconter notre version de l’histoire. »

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