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À Paris, les goélands s’attaquent aux drones de la police

Près d’une dizaine d’incidents entre les volatiles et les appareils de surveillance utilisés par les forces de l’ordre parisiennes auraient été recensés depuis leur mise en circulation. 

Crédits Georg_Wietschorke via Pixabay CC

Les goélands auraient-ils décidé de mettre à mal les drones de la police parisienne ? Selon des sources rapportées par nos confrères du Parisien, les volatiles marins auraient été aperçus à plusieurs reprises à proximité des drones des forces de l’ordre, forçant les télépilotes à atterrir en urgence pour éviter toute collision avec les animaux. Près d’une dizaine de cas auraient déjà été recensés, dont un ce week-end. Aucune perte matérielle ne serait à déplorer, mais la situation resterait malgré tout préoccupante pour la police, qui rechercherait actuellement des parades pour contrer la menace. 

Interrogé par le Parisien, Frédéric Malher, délégué régional de la Ligue de Protection des Oiseaux en Île-de-France explique : “Ils n’en veulent pas aux drones en tant que tels. Ils les prennent pour des prédateurs et cherchent simplement à protéger leur territoire et leurs œufs”. Une simple attitude défensive de la part des volatiles, qui sont souvent eux-mêmes victimes des drones. Dans plusieurs villes françaises, et notamment à Nice, les appareils volants sont en effet utilisés pour pulvériser sur les œufs un liquide stérilisant, afin d’empêcher la prolifération des goélands. À paris, ce type de pratique n’est pas (encore ?) utilisée, mais les forces de l’ordre font de plus en plus appel aux drones pour filmer et surveiller les manifestations sur la voie publique. 

Face à la menace des goélands, mais aussi d’autres espèces d’oiseaux, la police parisienne réfléchirait actuellement à une solution pour éloigner durablement les oiseaux de ses drones en activités. Une solution qui pourrait, toujours selon le Parisien, prendre la forme de drones effaroucheurs, équipés de micros, et capables de diffuser des cris de rapaces ou des ultrasons pour effrayer tout assaillant potentiel. 

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2 commentaires
  1. Une solution qui pourrait, toujours
    selon le Parisien, prendre la forme de drones effaroucheurs, équipés de
    micros, et capables de diffuser des cris de rapaces ou des ultrasons
    pour effrayer tout assaillant potentiel.

    Excellente idée. Dans une période où la disparition des oiseaux est une préocupation majeure, allons perturber et stresser les oiseaux un peu plus.

  2. Exactement ce que je pensais. C’est d’autant plus idiot que les oiseaux attaquent parce qu’ils ont peur. Pour leur éviter d’attaquer il suffirait de les apaiser au contraire. Comment faire je ne sais pas, c aux chercheurs de le dire.

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