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Google projette de construire un immense quartier high-tech au cœur de Toronto

Sidewalk Labs, une des filiales de Google a dévoilé les détails de son projet de quartier high-tech à Toronto. Une ambition déjà très controversée.

Crédits ElasticComputeFarm via Pixabay CC

C’est dans un dossier de plus de 1500 pages que Sidewalk Labs a dévoilé les dessous de son ambitieux projet. Baptisé Quayside, et situé à l’est du centre-ville de Toronto, ce nouveau quartier high-tech imaginé par la filiale de Google devrait être, selon Dan Doctoroff : “Le district le plus innovant au monde”. Alimenté par des énergies renouvelables, entièrement en bois, et capable de résister aux crues printanières de la ville, ce nouveau quartier devrait comprendre au total près de 4300 logements, mais aussi des commerces, et des entreprises sociales. Le tout desservi par le tramway de la ville, et surplombé par le nouveau siège social canadien de Google, situé à l’ouest de l’île Villiers, comme le dévoile le média local Radio Canada

Crédits Radio Canada / ICI Ontario Photo : Camille Gauthier

Un projet critiqué 

Si avec ce projet, Google semble confirmer son envie de s’implanter durablement à Toronto, et prévoit 44000 nouveaux emplois d’ici 2040, ainsi que 4,3 milliards de dollars de revenus annuels, le projet suscite de vives critiques au sein de la communauté canadienne, notamment depuis la divulgation d’un projet beaucoup plus important imaginé par Sidewalk.

En plus des 12 acres (environ 4,8 hectares) destinés à la construction de Quayside, c’est un territoire grand de 350 acres (environ 141 hectares) qui pourrait à terme, englober le quartier pensé par Google, sous le nom de district IDEA. Une situation qui préoccupe non seulement les instances politiques locales, mais aussi le mouvement #BlockSideWalk, convaincu que Google veut profiter de ce projet pour acquérir des parcelles publiques à moindre coût. 

“Notre participation au-delà de Quayside n’est pas garantie” — Dan Doctoroff, PDG de Sidewalk Labs

De son côté, Sidewalk Labs a tenté de rassurer ses détracteurs, en expliquant que si le district IDEA venait à se concrétiser, il n’en serait pas le développeur principal, et que les institutions publiques devraient préalablement approuver les projets sur ce territoire. 

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Source : The Verge

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