C’est officiel, la mission « Comet Interceptor » sera la prochaine mission de l’Agence spatiale européenne à destination d’une comète. C’est le comité de programmation de l’ESA qui a choisi cette dernière parmi un panel de 23 propositions liées au programme « Fast ». Chacune d’entre elles respectait les limites indiquées, à savoir le développement rapide (huit ans maximum), d’un engin de moins d’une tonne, coûtant moins de 150 millions d’euros (hors lancement).
La mission sera composée de trois sondes dotées de leur propre système de propulsion, et permettant d’observer l’astre glacé sous tous les angles. Pour ce faire, elles devront d’abord rejoindre une comète « fraîche » (ou primitive), c’est-à-dire qui vient juste de pénétrer dans le système solaire interne. Un bon moyen d’en étudier une dans un état inchangé depuis sa formation. Cela peut cependant concerner d’autres objets stellaires, comme ce fut le cas pour le mystérieux astéroïde Oumuamua.
Prévu pour 2028, le projet devrait être lancé en même temps que celle de la mise en orbite du télescope spatial Ariel, qui devrait nous permettre d’apprendre plus sur les exoplanètes. Fait étonnant, le trio de sondes sera envoyé sans même avoir de cible choisie. Si le nuage d’Oort, qui s’apparente à la frontière de notre système solaire, n’est pas avare en objet stellaire, elles devront donc « patienter ».
Elles resteront donc en orbite au point de Lagrange L2, situé à environ 1,5 million de kilomètres de notre Terre. Elles guetteront ainsi tout objet susceptible d’intéresser les scientifiques, et pourront cartographier en 3D la cible choisie. Voilà qui devrait permettre de mieux comprendre comment ces corps « se forment et évoluent dans d’autres systèmes stellaires » d’après l’ESA. Une sacrée mission en perspective !
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