Utiliser l’intelligence artificielle pour corriger les copies du bac, ou de tout autre examen, c’est déjà possible. D’abord utilisé pour les matières scientifiques, l’outil est désormais applicable aux dissertations de philosophie, d’histoire-géographie ou encore de droit, des matières dans lesquelles on retrouve les plus grandes disparités de notes entre les différents correcteurs, indique un journaliste de France 3. Un dispositif qui pourrait, à l’avenir, éviter aux professeurs de trop influer sur les notes des élèves, rendant ainsi la correction plus équitable et plus homogène.
Si en France, les intelligences artificielles ne sont pas encore en passe de révolutionner les corrections scolaires, plusieurs tests ont déjà été réalisés à grande échelle à l’étranger, et notamment en Chine, où 60 000 élèves sont déjà passés entre les mains du correcteur automatique. En plus de pouvoir corriger et noter les élèves, le système est également capable d’apporter quelques appréciations. Un outil rendu possible grâce à l’analyse de plusieurs millions de copies d’élèves préalablement corrigées de manière “classique”, et qui a montré 90% de similitudes avec des corrections humaines. Pour le moment, l’intelligence artificielle agit davantage comme une aide à la correction, que comme un réel correcteur autonome, mais elle pourrait bientôt occuper de plus en plus de place dans la procédure. Au Danemark par exemple, l’université de Copenhague a mis au point un logiciel capable d’analyser le style d’écriture et les connaissances des élèves, afin d’éviter que ces derniers ne soient tentés de tricher via leur ordinateur, autorisé depuis 2007 dans le pays lors de l’épreuve du baccalauréat.
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