Passer au contenu

Ce test de l’OMS se propose d’évaluer votre rapport aux jeux vidéos

En janvier 2018, l’OMS a intégrait la notion de “trouble du jeu vidéo” à sa base de données , reconnaissant ainsi de fait l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie. Elle a récemment publié un questionnaire pour s’auto-évaluer. On a testé.

Avant toute chose, il est important de préciser que le test disponible sur ce site n’est pas un outil de diagnostic, et que celui-ci ne peut être réalisé que par un professionnel de santé. Il s’agit d’une façon d’estimer votre positionnement et vos habitudes en la matière. Le score final obtenu ne permet en aucun cas d’affirmer définitivement qu’un individu souffre ou non d’une addiction aux jeux vidéos, comme le précise une note en fin de test :

“Comme il n’existe aucune valeur seuil qui permettrait de trancher entre une personne avec ou sans un trouble des jeux vidéos, votre score ne devrait être vu que comme une approximation”

Le test consiste en un questionnaire à choix multiples, divisé en plusieurs sous-parties. Tout d’abord, votre âge et vos habitudes de jeu : combien de temps passez-vous à jouer, de quelle façon, avec qui… Le but étant de poser les fondations des parties suivantes.

Une partie relativement factuelle…et une autre bien plus subjective

Les questions sur le sommeil et les maux de tête qui sont posées semblent relativement pertinentes, dans la mesure où il est possible d’y répondre honnêtement et précisément sans trop de problèmes. Les questions sur le ressenti également, car c’est un sentiment qui est demandée. Mais très vite, on comprend qu’il faudra être très (trop ?) honnête avec soi-même pour espérer un résultat pertinent, avec des questions comme “J’ai déjà éprouvé des problèmes significatifs dans ma vie (personnels, familiaux, sociaux, éducatifs,..) liés à la sévérité de mon comportement de joueur”…

Ces questions sur le relationnel sont omniprésentes, mais il peut parfois être difficile d’y répondre en toute objectivité. De même, le test comprend une myriade de question comme “Échouez-vous systématiquement lorsque vous tentez de contrôler ou de cesser votre activité de gaming” dont on comprend l’intention, mais qui supposent une parfaite connaissance de soi-même et une capacité à s’assumer qui n’est infaillible chez aucun être humain. Il en est de même pour les questions relatives à la personnalité : se baser sur sa propre vision de soi-même pour un test peut facilement déboucher sur un résultat biaisé.

Si vous avez soupiré, exaspéré, devant la formulation des questions tout au long du test, il y a de bonnes chances pour que vous n’en ayez pas tiré de résultats très concluants. Les raisons peuvent être nombreuses : questions trop vagues ou génériques, formulation mal interprétée, manque d’honnêteté dans les réponses… Pour autant, le test n’est pas dénué d’intérêt.

Il permet déjà une réflexion -même superficielle- sur son rapport aux jeux vidéos, ce qui n’est jamais inutile. Dans le cas où quelqu’un chercherait une vraie réponse, tranchée, documentée et définitive à la question: “suis-je accro aux jeux vidéos?”, un professionnel sera certainement plus pertinent qu’un test en ligne. Mais il existe tout de même une manière de tirer un maximum de ce test. Pour cela, il est possible de le renseigner accompagné d’un proche qui serait à même de donner son avis d’observateur extérieur sur certaines questions. Effectué consciencieusement, ce test peut être un indicateur, un premier signal qu’un terrain d’addiction existe, ou se met en place.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

2 commentaires
  1. Je ne connais aucune personne ayant des problèmes de dépendance au jeux vidéos qui acceptera de “perdre” 20 minutes pour répondre à ce genre de questionnaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode