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Le français Parrot retenu par l’armée américaine pour construire des drones de reconnaissance

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La marque Parrot a connu des difficultés financières, mais a bien l’intention de remonter la pente. Elle vient de passer une étape importante pour une collaboration de grande ampleur avec les États-Unis.

Sérieusement concurrencée par DJI sur le domaine des drones grand public, la marque française Parrot élargit son horizon. Elle travaille de plus en plus sur des engins destinés aux professionnels et pourrait bientôt décrocher un contrat de grande ampleur.

La firme a en effet été retenue (avec cinq autres sociétés) par le département de la Défense des États-Unis pour un appel d’offres visant à développer et à prototyper une nouvelle génération de drones compacts, de courte portée et dédiée à la surveillance (« Short Range Reconnaissance drone » ou SRR). Il semblerait donc que la méfiance envers les acteurs chinois (majoritaires) du secteur fasse le bonheur des autres.

Henri Seydoux, président et PDG de Parrot, a réagit à l’annonce de la sélection :

« Parrot est fier d’avoir été sélectionné par l’U.S. Army pour travailler sur ce projet hautement stratégique […] Nous comprenons parfaitement combien un drone ultra-compact, à l’instar de la plateforme de drone ANAFI, possède les atouts pour devenir un élément central de la défense. Nous sommes impatients de mettre à profit l’excellence de notre R&D pour répondre aux plus hautes exigences de l’U.S. Army afin d’intégrer l’efficacité offerte par les drones dans leurs opérations et d’accompagner la plus importante force armée et de défense au monde. »

Ledit programme a en effet alloué 11 millions de dollars de dollars à ces six acteurs afin qu’il puisse rapidement mettre au point un drone capable d’être déployé rapidement sur le terrain par les soldats. Il permettra ainsi de disposer d’un meilleur champ de vision et d’une « compréhension immédiate et élargie » de l’environnement dans lequel ils évoluent.

Évidemment, l’armée a défini plusieurs objectifs que l’appareil doit remplir pour être sélectionné. Il devra notamment bénéficier d’un temps de vol de 30 minutes et d’une portée allant jusqu’à 3 kilomètres. Son poids ne pourra excéder 1,3 kg/ Il faudra qu’il soit opérationnel en moins de 2 minutes et doit pouvoir être transporté dans les sacs à dos standards utilisés par les soldats. Rien qui ne paraisse impossible à réaliser pour la firme, qui joue très gros sur ce marché.

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