Xiaomi veut la peau de OnePlus et se sert de sa filiale Redmi pour lui prendre sa place. Il faut dire que la firme de Pete Lau a augmenté ses tarifs au fil des années en lorgnant vers les modèles premium. Qu’à cela ne tienne, le géant chinois veut occuper tous les segments du marché, même celui des « flagship killer ».
Avec le K20 Pro, Redmi entend proposer un smartphone haut de gamme à un prix défiant toute concurrence. L’appareil dispose d’un écran AMOLED borderless de 6,39 pouces sans encoche ni poinçon, équipé d’un lecteur d’empreinte sous l’écran. La dalle couvre d’ailleurs 91,9% de la face avant. Il affiche un système de camera rétractable dit pop-up, tandis que la partie dorsale laisse entrevoir un joli design « holoreflexif ».
Côté hardware, il embarque le dernier SoC Snapdragon 855, jusqu’à 8 Go de RAM et jusqu’à 256 Go de stockage (non extensible). On peut s’attendre à une belle autonomie puisqu’il est équipé d’une batterie de 4000 mAh. La connectique est complète avec une puce NFC, un port USB-Type-C et un jack 3,5 mm. Le tout est accompagné d’un chargeur de 27W.
La photo sera assurée par un triple module dorsal avec un APN principal de 48 Mpx (un IMX586) ouvrant à f/1,75, couplé à un grand-angle de 13 Mpx (f/2,4) et un téléobjectif de 13 Mpx (f/2,4).
Le K20 dispose d’une fiche technique très proche. Les deux seules différences résident dans la puce utilisée, un Snapdragon 730, et dans le capteur photo principal. Redmi a utilisé un Sony IMX582 contre le IMX586 de la version Pro.
La date de sortie n’a pas été communiqué mais Xiaomi a livré les tarifs en yuans des différentes déclinaisons du Pro. Le prix oscille entre 330 et 390 euros hors taxe environ entre les modèles 6 Go/ 64 Go et 8 Go/ 256 Go. Il faudra toutefois compter environ une centaine d’euros supplémentaires chez nous lorsqu’il sera dévoilé.
Le Redmi K20 sera lui proposé à 2000 yuans, soit proposé à environ 260 euros hors taxes. Des prix très intéressants aux vues des appareils évoqués.
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Pinaise ! A voir ce que vaut la photo, mais pour le reste, c’est du bon gros matos…