L’utilisation de la reconnaissance faciale au sein de la police new yorkaise peut porter à débat. Mais utiliser la photo d’un acteur célèbre pour arrêter un suspect qui, apparemment, lui ressemble, parait vraiment discutable.
Selon un rapport publié jeudi par l’Université de Georgetown, et relayé dans The Guardian, la police new yorkaise se serait servie d’images de Woody Harrelson afin d’identifier un suspect qui lui ressemblait, d’après certains témoignages.
Une utilisation approximative vivement condamnée par Clare Garvie de l’Université de Georgetown, qui indique que « l’enjeu est trop important dans les enquêtes criminelles pour s’appuyer sur des informations peu fiables, ou erronées. »
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (ou pas)
Déjà 2900 arrestations ont eu lieu grâce à la reconnaissance faciale. Mais est-elle utilisée à bon escient ? Rien n’est moins sûr.
Le rapport de l’Université de Georgetown met en lumière des méthodes employées par la NYPD pour arrêter des suspects très discutables. Ainsi, la police new yorkaise avait également interpellé un braqueur en utilisant la photo d’un basketteur des Knicks.
La police new yorkaise se défend
Bien sûr, la NYPD affirme ne pas se servir de la reconnaissance faciale de façon abusive. Le Sergent Jessica McRorie défend son service en indiquant que cette technologie était plutôt un moyen pour générer des pistes à partir de simples témoignages, et en aucun cas une façon d’arrêter des suspects sans enquêtes plus approfondies.
Malgré les dires de la police new yorkaise, on reste, avouons-le, un peu sceptique sur l’emploi de telles méthodes. Si la technologie est actuellement utilisée un peu partout aux États-Unis, certains se décident enfin à l’interdire face à de telles pratiques. Ainsi, San Francisco est devenue la première ville américaine à interdire l’utilisation de la reconnaissance facile au sein de la police.
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Ahahah magique !
“Allo central ? J’ai un suspect en vue, on dirait Brad Pitt bourré, ça correspond ?”
Un image (acteur, artiste ou trucage) équivaut à dessiner un suspect, vu par un témoin ou caméra. Après le système va trouver plusieurs correspondance et là, les enquêteurs de police vont vérifier chacune d’elle. Mais cela implique d’avoir quelque preuve de base (emprunte, sperme, cheveux) pour valider cette option là.