Aujourd’hui on ne vous parlera pas de Days Gone, ni de Final Fantasy VII Remake, qui vient de s’offrir une nouvelle vidéo de gameplay en guise de trailer. Aujourd’hui, on parle politique, et plus précisément de Nathalie Loiseau. La tête de liste de la République en Marche a beau être régulièrement critiquée sur ses idées politiques, elle peut toujours compter sur le soutien des Jeunes avec Macron (JAM), qui ont récemment mis en ligne un étonnant outil de communication pour booster sa campagne : Un jeu de plateforme rétro inspiré par le cultissime Super Mario Bros.
Pas de Bowser, mais Mélenchon et Le Pen à combattre
Baptisé Super Jam Bros, le jeu imaginé par les militants LREM est plutôt simple, puisqu’il consiste à aider Nathalie Loiseau à collecter les étoiles européennes que ses méchants opposants politiques lui ont dérobé. À l’issue de chaque niveau, un boss de fin attaque la femme politique : Jean-Luc Mélenchon, Donald Trump ou encore Marine Le Pen, le titre ne fait évidemment pas dans la subtilité. Si le parti de Nathalie Loiseau n’a pas communiqué sur le coût d’un tel jeu, qui aura tout de même nécessité deux mois de développement, BFM TV estime un investissement financier entre 5 000 et 10 000 €. Pour mener à bien ce projet, la République en marche a préféré externaliser les choses, en faisant appel au studio allemand AdAsGame, spécialisé dans la création de jeux vidéo en HTML5.
Une initiative (pas si) innovante
Si ce mini jeu aura eu le mérite de faire parler (un peu) de la campagne de Nathalie Loiseau et de la République en Marche pour les Européennes, ce n’est pas la première fois qu’un politique fait appel à la nostalgie des gamers pour tenter de grappiller quelques voix. En 2017, Jean-Luc Mélenchon dévoilait Fiscal Kombat, un jeu de combat le représentant en pourfendeur des plus riches. De son côté, François Bayrou avait lui aussi imaginé un mini jeu accessible depuis son site officiel à l’occasion des dernières présidentielles, accessible uniquement en entrant le Konami code depuis la page d’accueil.
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Que le parti politique du président français fasse appel a une boite allemande pour faire un truc aussi simple, c’est plutôt marrant.
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100% inspiré par Fiscal Kombat, mais avec Mélanchon en boss de fin. Le comble.
Enfin bon… Au moins on sait que la carte piège “jeune et dynamique” est encore en jeu pour les européennes.