L’Inde vient de découvrir pour la toute première fois “les mystérieuses empreintes de la bête mythique Yéti”. Une découverte qui sonne comme un premier avril tardif, mais qui est en réalité tout à fait sérieuse. Lundi 29 avril, l’armée indienne a publié trois clichés sur Twitter et Facebook, censés représenter les empreintes de pas de l’abominable homme des neiges. Des traces, certes très imposantes (81 x 38 cm quand même), mais qui ont déclenché l’hilarité générale chez les internautes. Repérées le 9 avril dernier par une équipe militaire près du camp de Makalu, à la frontière népalo-chinoise, ces traces de pattes n’ont évidemment pas convaincu les sceptiques, pas plus que les nombreux chercheurs, qui ont estimé qu’il s’agissait en fait de traces d’un ours brun de l’Himalaya.
For the first time, an #IndianArmy Moutaineering Expedition Team has sited Mysterious Footprints of mythical beast 'Yeti' measuring 32×15 inches close to Makalu Base Camp on 09 April 2019. This elusive snowman has only been sighted at Makalu-Barun National Park in the past. pic.twitter.com/AMD4MYIgV7
— ADG PI – INDIAN ARMY (@adgpi) April 29, 2019
“Soulever le questionnement scientifique”
Si cette annonce a sonné comme une vaste blague au sein de la communauté scientifique, les motivations ayant poussé l’armée indienne à dévoiler ces traces seraient en réalité très réfléchies. Sous couvert d’anonymat, un responsable militaire aurait en effet confié à l’Agence France-Presse (AFP) que les clichés avaient été publiés dans le but de “soulever un peu le questionnement scientifique”.
Une dernière apparition en 1951
La dernière apparition “officielle” de l’abominable homme des neiges ne datait pas d’hier. L’armée indienne a ainsi rappelé dans son communiqué officiel que la créature simiesque issue de vieilles légendes tibétaines et népalaises avait été aperçue pour la dernière fois en 1951 aux alentours du Mont Everest par l’explorateur britannique Eric Shipton. Même si l’existence du monstre n’a jamais été prouvée scientifiquement, la taille des empreintes, ainsi que leur alignement presque parfait ont le mérite de poser quelques questions sur l’identité de l’animal à l’origine de ces traces.
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“Nous ne savons pas ce que c’est, donc dans le doute, optons pour l’hypothèse la plus coûteuse en terme de conditions exceptionnelles et la plus improbable !”… Bravo les gars, belle stratégie de pensée !
C’est sûr qu’à ce niveau là, le rasoir d’Ockham est sérieusement émoussé ! ^^