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Game of Thrones : on a comparé la bataille de Winterfell à celle de la Néra et à celle des Bâtards

7 saisons auront été nécessaires pour nous préparer à la Bataille de Winterfell. Les marcheurs blancs sont aux portes du château et l’armée de Daenerys et Jon ne sera peut-être pas suffisante pour les retenir. Dans l’obscurité la plus totale, l’avenir de Westeros se joue et le dénouement n’a jamais été aussi proche. L’hiver est arrivé et il est rude.

*** SPOILERS SUR L’EPISODE 3***

Ce n’est pas le premier affrontement que vivent Jon et ses comparses, mais celui-ci s’annonce plus que difficile. Le Roi de la Nuit s’est forgé une armée colossale et les morts se lèvent avec lui. Trois dragons, des milliers d’hommes et une menace qui semble invincible, c’est la recette du succès pour Game of Thrones, mais voilà si la magie opère, on ne peut s’empêcher d’avoir la sensation amère que tout a été trop vite.

Du sang et des larmes

C’est ce que l’on nous promet depuis 7 saisons, mais le verdict est plutôt mitigé. Dès les premières minutes, l’épisode joue sur le rythme pour installer une tension. Le plan-séquence d’introduction, nous laisse un bref aperçu de nos soldats avant la bataille. Silencieuse, la scène fait monter la pression et nous prépare au choc des titans. Le premier plan sur les mains de Samwell n’est que le miroir de nos émotions au début de l’épisode. L’épisode est construit sur ces oppositions de lieux, entre le chaos et l’attente, on nous plonge au cœur d’une bataille dont personne ne sortira indemne. Les plans dans la crypte offrent une véritable respiration à l’intrigue parfois suffocante. La maîtrise du son est impressionnante et les respirations ponctuent le récit de manière magistrale.

La longue nuit

La noirceur des plans, parfois oppressante, nous plonge au cœur de la Longue Nuit. Certaines scènes deviennent illisibles quand le brouillard se mêle à l’obscurité. Dans l’affrontement aérien entre les trois dragons, on peine à comprendre l’action qui se déroule devant nos yeux ébahis. On ne s’habitue pas aux scènes en clair-obscur. Miguel Sapochnik, à la réalisation sur l’épisode, nous avait pourtant fourni une bataille de haute voltige entre Jon et Ramsay Bolton dans la saison 6. Il s’est entouré, une nouvelle fois, de Fabian Wagner à la photographie. Il se défend au micro de TMZ. “ Game of Thrones a toujours été très sombre et c’est un spectacle très cinématographique”.

Sauvés par la grâce divine

La faucheuse a du travail dans Game of Thrones et si les bookmakers s’attendaient à un nombre de morts impressionnant, l’épisode leur a donné tort. À l’heure des comptes, les pertes sont lourdes, mais pas tellement du côté des personnages principaux. Dès le début, les marcheurs blancs déciment les Dothrakis et nous arrachent un hoquet de stupeur. L’armée la plus crainte de tout le royaume, n’aura pas fait long feu face aux marcheurs blancs.

Mais voilà une fois passé cette surprise, nos personnages ne semblent pas vraiment en danger. Tous protégés par la grâce divine, ils s’en sortent miraculeusement grâce à l’intervention in extremis de leurs comparses. Samwell est l’exemple parfait du personnage qui aurait dû succomber aux marcheurs blancs dès les premières minutes, mais qui survit à la bataille longue d’une nuit. En tuant un personnage majeur dès les premières minutes, les scénaristes nous auraient conforté dans l’idée que tout peut arriver. Le suspens tombe parfois à plat et c’est bien dommage.

Moins bien que la bataille de la Néra et des bâtards

Lorsque l’on pense bataille dans Game of Thrones, se sont tout de suite celles de la Néra et des Bâtards qui nous viennent à l’esprit. Dans la fin de la deuxième saison, Port-Réal est assailli par les troupes de Stannis Baratheon. Si la construction est similaire, entre les femmes et les enfants dans le donjon et les soldats sur le champs, la bataille de la Néra réussissait à nous faire bondir à chaque instant, là où la Bataille de Winterfell manque, en comparaison, un peu de souffle finalement. L’épisode réalisé par Neil Marshall était le premier affrontement majeur de la série et eu un impact fort sur les spectateurs. Miguel Sapochnik est pourtant coutumier du genre et la bataille des Bâtards marquait aussi les esprits par sa réalisation. Là où les plans larges offrait une vue d’ensemble agréable pour l’affrontement Ramsey-Jon, la bataille de Winterfell manque cruellement de hauteur.

L’hiver est reparti

Aussi vite qu’il est arrivé, le roi de la Nuit a été déchu. Sans réelle explication, il est défait par une Arya catapulté dans son dos. Si l’enjeu principal reste le trône, l’arrivée des marcheurs blancs à Winterfell représente une intrigue importante pour la série. À mesure que le générique défile, une sensation subsiste, tout ça pour ça… En une heure et vingt minutes, les showrunners mettent fin à tout un pan de l’histoire de Game of Thrones. L’épisode aurait peut-être mérité d’être divisé en deux pour offrir un peu de respiration et de temps de réflexion pour les spectateurs. On espère que certains détails de l’histoire des Marcheurs Blancs nous seront donnés dans les épisodes suivants

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8 commentaires
  1. Sombre, sombre, sombre…
    Et le chef opérateur de GOT qui déclame que l’épisode n’était pas trop sombre, c’est les gens qui ne savent pas régler leur TV… Certes, j’en connais plein. Mais je me suis pris la tête à régler ma Sony LED grâce à un blog de férus de cinéma  et de tv. Mes réglages sont donc très bons, je suis pleinement satisfait de la qualité d’image, de la luminosité et des contrastes. Sauf pour cette épisode de GOT. Fallait peut être avoir une TV Oled pour voir un peu mieux  🙁

  2. La bataille de la quoi ? Le machin de la saison 2 ? Y’a des gens qui compare ce truc expéditif et CGX aux deux autres batailles de longue durée ?

  3. J’ai lu que c’est HBO qui avait compressé le flux comme des porcs pour pas que ça plante (coucou OCS) et du coup… Trop sombre… J’ai une OLED, c’était pas mieux.

  4. Ne pas avoir mis de plan large a rendu la bataille moins impressionnante et les incoherences encore plus… La réalisation me fait penser à une bataille sans budget, sans figurants mais qu’on essaie de compenser comme on peut…

    J’ai pensé pareil à la fin… tout ca pour ca… les marcheurs sont craint depuis le début, c’est sensé etre LA menace et en faite non….
    Quant à la stratégie militaire, il y en avait zero… non mais pourquoi avoir envoyé les dothrakis seul?!? A part pour les sacrifiers, il n’y avait aucune logique :s

    Et que dire des chefs de l’armée des marcheurs… absence totale! utilité zero….

    un combat chef contre Jamie sauvé par Brienne aurait donné un vrai plus à cette bataille

  5. Pour une fois je rejoins votre analyse. C’était trop rapide et trop sombre.

    On reproche souvent au film de super héros de la warner d’avoir un final dans la nuit. C’était la même chose en pire.

    Ils ont en faite trouver un moyen d’utiliser moins d’argent et faire disparaitre peut être la problématique des CGX.

    Bref c’était dommage, j’avoue au milieu de l’épisode me dire que c’était de trop. On avait l’habitude d’être frustrer par les épisodes mais là, il y en avait trop.

    Bref la vrai question, c’est ou on va avec les 3 derniers épisodes restant.

  6. En même temps, si on suit la logique des forces en puissances, tout le monde aurait du mourir. Mais il fallait que le scénario avance, les gars. On peut pas faire mourir tout le monde non plus. Alors oui, la “non mort” de Sam m’a chiffonné, mais pour tous les autres, ça ne m’a pas dérangé. Sinon, il ne restera que Sansa et Thyrion pour se foutre sur la gueule avec la Montagne … Episode épique, qui malgré le “manque de morts” parmi les personnages principaux à bien fait le café : ambiance étouffante, voire irrespirable par moments, claque visuelle. Et même le Deus Ex Machina nommé Arya ne m’a pas plus dérangé que ça, même si on se pose la question, qui est pour moi la vraie question de cet épisode : elle arrive d’où, exactement ?

    Quant au travail du chef op : excellent. C’est la nuit. On voit pas grand chose la nuit, je vous rappelle, sauf quand on est un chat … Et pour moi, c’était voulu pour accentuer l’immersion, cette impression que le danger peut arriver de partout.

    Bref, mythique, cet épisode.

  7. Je te rejoins sur les problèmes militaire, jouant souvent à des jeux de warfare ou de bataille, j’ai vu nombre d’erreur de tactiques complétements stupides. Alors je pense qu’ils auraient pu engager quelqu’un pour faire un truc un peu mieux foutu.

    Mais la volonté était de faire perdre Winterfell (en gros, tuer un max), donc les erreurs de défenses sont la facilité.

    La charge aveugle dans la nuit, erreur tactique totale. La seule excuse que je vois, c’est pour bénéficier du momentum de la charge (sinon au cas, on ne l’a pas), mais mince quoi …

    Les trébuchets DEVANT l’infanterie, on m’explique ? Je sais que c’est long à recharger (1 ou 2 tir par heure pour un trebuchet classique, mais y’avait pas moyen de les mettre en peu plus en arrière ? ^^)

    Les archers qui s’arrêtent de tirer une fois le feu allumé…

    Aucune défense de mur, pas d’huile à faire flamber, de bombe, ou autre alors que toutes les troupes sont regroupées. C’était LA qu’il fallait utiliser le feu, et non pour réaliser un mur grossomodo inutile…

    Les Dragons qui chargent et passent leur temps dans la tempête, sans trop servir, et absolument pas là quand la majorité des forces sont regroupées (typiquement à la montée du mur).

    Que dire de Daenerys qui attend sagement que son dragon soit attaqué au lieu de redécoller directement pour aller aider ?

    Bref, les incohérences et les manques de tactiques, c’est bel et bien ça qui m’a posé problème dans cet épisode. Bien plus que le côté sombre, en téléchargé, avec les fenêtres fermées ça passait très bien.

  8. avec un OLED pareil, les noir tout flou mais je me demande si c’est pas la compression qui fait ca

Les commentaires sont fermés.

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