Alors que de plus en plus de chercheurs imaginent déjà des machines capables de fusionner humains et ordinateurs, des neuroscientifiques de l’Université de San Francisco sont récemment parvenus à créer une voix synthétique, capable de formuler des phrases grâce à l’activité cérébrale. Grâce au cerveau, et aux commandes envoyées par ce dernier aux muscles responsables de la parole, la machine serait ainsi capable de traduire une stimulation neuronale en une voix à sonorité naturelle. Un système innovant, qui pourrait permettre à des personnes atteintes de déficience vocale de retrouver la parole.
Jusqu’à présent, les générateurs vocaux synthétiques permettaient de produire un débit de parole très faible, six à dix mots par minutes. Une limite due à la nécessité d’épeler chaque mot un par un, grâce à des mouvements physiques ou à un clavier, et dont le nouveau Vocal tract simulator promet de s’affranchir. Un article récemment publié dans Nature révèle que le système est pour le moment encore en phase de développement, mais que les résultats enregistrés sur des cobayes anglophones sont déjà particulièrement concluants.
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Oulah c’est beaucoup trop vague, l’article laisse penser à un flux naturel, n’exprimant aucun debit, hors, il ne faut pas etre ingenieur pour savoir qu’on en est extremement loin, en fait on est probablement beaucoup plus bas que le debit cité.