Fin 2012, une entreprise faisait sensation : Yota lançait la première génération de son YotaPhone, un étonnant smartphone équipé de deux écrans. D’un côté, un écran LCD classique, de l’autre un écran E-Ink, comme sur les liseuses. Si l’on pouvait se servir du YotaPhone comme d’un téléphone classique, le constructeur poussait l’utilisateur à se servir de l’écran à encre électronique, bien moins gourmand en batterie.
YotaPhone : tout pour l’autonomie
Le YotaPhone a fait quelques vagues en raison de son concept de base intrigant et novateur, mais malheureusement l’appareil n’a pas su trouver son public. Difficile de se faire un nom dans un secteur qui, déjà à l’époque, était fortement concurrentiel… même avec une idée qui sort franchement du lot.
Cela n’a pourtant pas empêché Yota de poursuivre sur sa route, avec un YotaPhone 2 lancé au printemps 2015, puis une troisième génération en août 2017. Depuis, cela a été le calme plat du côté du constructeur… jusqu’à tout récemment avec cette mauvaise nouvelle d’une faillite.
L’administration judiciaire des iles Caïmans, là où Yota était domicilié, a déclaré l’entreprise en faillite. C’est un des fournisseurs de Yota, Hi-p Electronics, qui a tiré la sonnette d’alarme après que son client n’a pas respecté le niveau de commandes minimum de composants prévu au contrat.
Le principe des deux écrans a été en quelque sorte repris par d’autres, à commencer par LG avec son V20 ou encore, dans un style différent, Samsung avec son Galaxy Fold.
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Dire que ça ne vaut plus un Yota….! Non, je ne sors pas, je suis très fier de ma connerie ! 😜✌