Le Speedgate ne ressemble à aucun autre sport. Des équipes de six (3 attaquants, 3 défenseurs) s’affrontent sur un terrain qui comporte trois « buts » circulaires ouverts. Le but est alors de marquer des points en envoyant la balle dans l’un des deux buts situés à l’extrémité du terrain. Pas question de rester immobile, puisque le ballon doit se déplacer toutes les trois secondes.
L’agence AKQA a créé le Speedgate en fournissant les règles de près de 400 sports déjà existant à l’IA. Celle-ci a alors analysé les composantes des règles d’un sport et a accouché d’un certain nombre d’entre eux. Toutefois, seul le Speedgate a été retenu, et certaines propositions de l’IA se sont avérées délirantes, comme un sport où il fallait jouer avec des Frisbees explosifs.
En plus des règles, l’IA a également créé elle-même le logo du Speedgate tout comme sa devise pas tellement compréhensible (« faire face à la balle pour être la balle au-dessus de la balle »).
Bientôt des compétitions de Speegate ?
L’agence AKQA est si fière du sport généré par son IA qu’elle souhaiterait qu’il trouve sa place dans des compétitions sportives. L’agence est en discussion avec l’Oregon Sports Authority afin de créer une compétition l’été prochain, et encourage la création d’équipes.
Bien sûr, il ne faut pas vraiment s’attendre à voir ce sport débarquer aux Jeux Olympiques (qui sait ?), mais cela reste un bel exemple des possibilités offertes actuellement par l’intelligence artificielle dans des domaines très humains, comme le sport.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
En cherchant un peu, juste une petite erreur, ce ne sont pas 6 équipes mais des équipes de 6, 3 attaquants et 3 défenseurs.
“un bel exemple”??? pour moi juste le début d’une nouvelle ère dans laquelle les machines vont s occuper de nous distraire et nous apprendre à leur obéir afin que nous soyons plus rentables
Calmez-vous Daniel, allez donc prendre vos médicaments et vous allonger un peu, votre paranoïa va disparaître.
c’est quand même exagéré de parler de IA pour ce qui n’est finalement que de l’ingestion en masse de données, pour les recracher de manière plus ou moins random…
Bref skynet c’est pas pour demain
L’IA a t-elle ingurgitée un max de matchs de Quidditch ? On dirait que c’est un peu dérivé
C’est quoi ta définition de IA ? Je crois t’avoir déjà posé la question sur un autre sujet, mais tu n’as pas répondu.
Perso j’aimerais beaucoup connaitre les règles du jeu avec le frisbee explosif.
Machine learning est une branche de l’IA
Salut ! Désolé pour le retard ! Pour moi parler d’intelligence dans ces cas de figure est un abus de langage, mais qui finalement existe depuis le début. Si on définit IA par l’emploi de techniques visant à simuler l’intelligence… et bah pour moi on y est pas !
Une machine est capable d’avaler, traiter et recracher un nombre monstrueux d’informations, l’humain est dépassé depuis longtemps à ce niveau.
Par contre l’humain garde pour lui ses facultés de raisonnement et de compréhension. Un enfant n’a besoin que de voir qu’un ou deux chats pour pouvoir les reconnaître toute sa vie, une IA va devoir bouffer 3000 photos sous tous les angles et peut-être faire quand même des erreurs. A mon sens les machines sont aujourd’hui capable d’apprendre mais pas de comprendre, et c’est pourquoi le terme “intelligence” me chiffonne un peu.
Maintenant je suis très loin d’être spécialisé sur le sujet, donc j’accepte d’être contredis sans soucis 🙂
C’est une question difficile en réalité puisqu’il n’existe pas de définition précise de l’intelligence.
La comparaison entre le bébé et l’IA est intéressante. La méthode de fonctionnement est la même : identifier a partir de 2 objets leurs points commun (le nombre de pates, la forme, … tout ce qui fait qu’un chat est un chat), et établir ainsi une catégorie (chat).
Si le bébé parvient a reconnaitre les chats rapidement, c’est parce qu’il a beaucoup plus d’entrant, il voit plus de chose. Le bébé voit le chat en 3D, il en sent l’odeur, il voit les poils bouger, il voit la manière dont l’animal se déplace.
L’IA n’as qu’une image en 2D, et est capable d’en tirer bien moins d’info qu’un humain, il n’a que des formes. Il lui faut donc beaucoup plus d’images pour reconnaitre un chat. Mais derrière la méthode est la même, il est juste moins bon.
En partant de ce constat, pour moi, il s’agit bel et bien d’intelligence. On est certes encore loin d’égaler l’humain en terme d’efficacité vis a vis de l’échantillon, mais le résultat est le même.
J’apprécie ton commentaire même si nos avis divergent. Comme tu le soulignes, tout dépend au final de comment on définit l’intelligence.