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En Écosse, cette femme ne ressent ni stress ni douleur à cause d’une mutation génétique

Atteinte d’une microdélétion génétique très rare, une femme a vécu toute sa vie sans ressentir la moindre douleur. Elle était convaincue que sa situation était normale.

Crédit : Geralt via Pixabay CC

C’est un cas qui a de quoi faire rêver les scientifiques. Pendant toute sa vie, une Écossaise de 71 ans a vécu sans douleur. Malgré plusieurs fractures, une arthrite à la hanche diagnostiquée à un stade de dégénérescence avancée, des coupures et des chirurgies dentaires sans anesthésie, Jo Cameron n’a jamais ressenti le moindre mal. Récemment hospitalisée pour une chirurgie de la main réputée douloureuse, pendant laquelle elle n’avait demandé aucun antidouleur, une équipe de chercheurs s’est finalement intéressée de plus près au cas de la patiente.

No pain, no stress

Même Logan est jaloux

Suivie par le département génétique de l’Université College London, Jo Cameron a fait de surprenantes révélations aux médecins. Elle était par exemple capable de manger des piments sans ressentir la moindre gêne, et n’était alertée en cas de brûlures que lorsqu’elle sentait l’odeur de sa propre chair carbonisée. Plus étonnant encore, la patiente a également expliqué n’avoir jamais ressenti le moindre stress, anxiété, peur ou état dépressif de sa vie, même lors d’un récent accident de voiture dont elle avait été victime.

“Je pensais simplement que c’était normal” – Jo Cameron

Après avoir étudié l’ADN de la patiente et de sa famille, une équipe de chercheur a finalement découvert une mutation génétique encore jamais observée auparavant. Le secret de Jo Cameron résiderait en effet dans la microdélétion de deux gènes, FAAH et FAAH-OUT, qui agirait sur les parties du cerveau régissant la douleur, la mémoire et le système nerveux. En plus d’être quasiment insensible à la douleur physique et mentale, Jo Cameron possède aussi des capacités de guérison digne d’un X-men. En cas de brûlure ou de coupure, non seulement ses plaies cicatrisent beaucoup plus rapidement que la normale, mais en plus, elle ne garde aucun stigmate de ses blessures.

Un gène pour éradiquer la douleur ?

Cette mutation génétique présente naturellement chez la patiente pourrait bien être la clé pour réduire, voir annihiler la douleur chez les patients. Si cette dernière est un mécanisme de défense normal et plutôt sain du corps pour nous avertir du danger, les douleurs chroniques, ou liés à la prise d’un traitement par exemple sont souvent compliquées à vivre pour les patients. Si les scientifiques parvenaient à agir directement sur ce gène, il sera potentiellement possible de soulager un grand nombre de malades, et de réduire le stress de toute une génération.

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16 commentaires
  1. La normalité est relative. Ce qu’elle éprouvait (ou pas d’ailleurs) était toute sa vie, donc toute sa normalité à elle. Tout va bien toi niveau QI, 2 messages supplémentaires pour corriger 3 mots… Tu penses être normal ?

  2. Rectification : “par contre n’existe pas”, on dit “en revanche”.
    Rectification : on fait attention à ne pas taper des “b” a la place des points d’interrogations
    Rectification : faut relire les règles typographiques
    Avant d’insulter le QI des autres, de surcroit des êtres qui ne ressentent ni douleurs ni stress, qui peuvent donc être l’avenir de la médecine si l’on arrive à synthétiser tout ça, on peut éventuellement ouvrir un petit Bescherelle qui permettra de ne plus passer pour un illettré…

  3. Ce n’est en rien une bonne chose pour elle.
    La douleur est un mécanisme nécéssaire au bon fonctionnement du corp humain, que ce soit pour alerter d’un danger (la brulure par exemple) ou d’un autre soucis (trop forcer sur ses muscles, position dangereux, etc).

    Ca en va de même pour le stress, la dépression, et surtout la peur. Cette dame devait d’ailleurs avoir de gros soucis relationnels avec son entourage, ce genre de d’inhibition ayant un impact sur l’empathie.

    T’facon c’est simple : Si au cours de notre évolution ce genre de chose n’a pas été supprimé, c’est que c’est très certainement utile ^^

  4. On dit des “points d’interrogation”, pas des “points d’interrogations”, Monsieur soit disant Bescherelle. Quand on se permet de corriger l’orthographe des gens on ecrit correctement.

  5. On écrit “soi-disant” et non soit disant. Quand on se permet de corriger l’orthographe des gens, on écrit correctement.

  6. On écrit “soi-disant” et non soit disant. Quand on se permet de corriger l’orthographe des gens, on écrit correctement.

  7. Dans le cas de l’humain le “problème” est que notre comportement et notre environnement (technologique notamment) est que l’évolution suit moins vite , sinon on n’aurait plus aucun poil sur le corps , on serait moins grands , moins redressés , plus besoin d’autant de dents et d’ongles etc.. ^^

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