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Mobilité urbaine : Paris veut imposer une redevance aux engins en libre-service

Avec la multiplication des scooters, trottinettes et autres vélos en free-floating sur son espace public, la mairie de Paris a fait part de sa volonté de mettre en place une redevance afin de mieux encadrer ces nouveaux services.

 

L’augmentation significative des moyens de transport personnels en libre-service pousse la ville de Paris à prendre des mesures de régulation. Ce jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse, Emannuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a annoncé qu’une redevance “de free-floating” allait être mise en place pour “tous les opérateurs” présents dans la capitale.

De 50 à 65 euros pour une trottinette

En effet, la mairie estime qu’à l’heure actuelle, 15 000 engins sont disponibles en libre-service dans les rues de la ville. Un nombre qui devrait atteindre les 40 000, soit presque le triple, d’ici les prochains mois.

Les opérateurs devront se déclarer auprès de la mairie en précisant le nombre d’engins qu’ils déploient, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui“, explique l’adjoint au maire.

Dans les faits, un opérateur de ayant un parc de moins de 500 trottinettes devra payer 50 euros par engin et par an. Au-delà de 3 000 trottinettes, il devra débourser 65 euros par véhicule. Les exploitants de vélo en free-floating s’en tirent mieux, avec une facture oscillant entre 20 et 26 euros par bicyclette en fonction de l’importance de la flotte. Quant aux scooters, la facture démarre à 60 euros et peut atteindre les 78 euros.

Selon la mairie de Paris, l’argent récolté permettra à la ville de financer 2 500 emplacements dédiés aux engins en libre-service.

 

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