Si les États-Unis ont fait de Huawei leur bête noire, accusant le géant de Shenzhen d’espionnage et interdisant aux entreprises nationales et à l’administration d’utiliser ses produits, ils espèrent également que leurs alliés économiques et historiques s’alignent sur leur ligne de conduite.
Le Japon a suivi les mises en garde américaines en bannissant à son tour l’usage des smartphones Huawei sur son territoire en décembre dernier. Le Royaume-Uni a en revanche opté pour une approche plus modérée.
Risque gérable
Le Financial Times rapporte ainsi que le renseignement britaniique en charge de la cybersécurité (NCSC) n’est pas particulièrement inquiet des éventuelles menaces soulevées par l’utilisation d’équipements Huawei sur son réseau 5G.
Selon les sources du quotidien anglais, le NCSC possède plusieurs moyens de gérer les risques que pourrait amener Huawei. De son côté, Huawei a promis au gouvernement britannique d’investir 2 milliards de dollars pour augmenter sa défense face au piratage et à l’espionnage, tout en prenant le temps de se conformer aux exigences du pays concernant sa sécurité nationale.
Un porte-parole du NCSC a indiqué que l’agence gouvernementale s’attellera à surveiller et analyser le fonctionnement de Huawei.
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