La pression des gouvernements
La nécessité de contenir la diffusion de contenus polémiques répond à des pressions de différents gouvernements comme l’Inde par exemple. L’application détenue par Facebook avait été mise en garde par des représentants du régime en août dernier, après la diffusion de messages de haine ayant conduit à des règlements de comptes à travers le pays. Conscient de l’importance du marché indien, Whatsapp a commencé sa campagne d’éducation avec des spots radio, télé et des vidéos présentées sur les bornes de rechargement. Il était crucial à l’approche des élections de 2019, que la firme détenue par Facebook mette en garde sur les dangers de certains messages.
Lutter et supprimer
À l’aide d’un système de machine learning, WhatsApp réussit maintenant à détecter plus de 2 millions de faux comptes par mois. Le système analyse les antécédents de l’entreprise avec des scénarios type pour pouvoir déterminer ce qui réside de la Fake News ou de la rumeur… L’efficacité de la machine n’est plus à prouver puisque l’entreprise estime qu’elle supprime 20 % de mauvais comptes. Parmi les indices qui leur permettent de déceler un faux compte, on trouve le nombre de messages envoyés dès la création, l’adresse IP et le numéro de téléphone. 70 % des comptes supprimés ne nécessitent pas de signalement de la part d’autres utilisateurs et sont donc bannis sans intervention humaine. “Certains veulent distribuer des liens de phishing, destiné à récupérer vos informations, d’autres veulent promouvoir des idées. L’une de nos priorités est de prévenir et de stopper ce genre d’abus” explique un porte-parole de l’entreprise.
Date cruciale donc, les élections indiennes devrait définir si la messagerie instantanée a réussi à faire disparaître ces faux comptes, et à agir contre les campagnes de désinformation. L’Inde représente un marché colossal pour Whatsapp, ce sont plus de 200 millions d’habitants qui utilisent l’application.
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“d’autres veulent promouvoir des idées. L’une de nos priorités est de prévenir et de stopper ce genre d’abus” explique un porte-parole de l’entreprise.
Tout dit.