L’affaire Molly Russel revient sur le devant de la scène
De nouveaux remous dans l’affaire font les choux gras de la presse britannique depuis plus d’une semaine. Molly Russel, la jeune adolescente qui s’était suicidée fin 2017, aurait consulté des images liées à l’automutilation et au suicide sur Instagram. Le père de la jeune fille estime que le réseau social est en partie responsable de la mort de sa fille, en déclarant dans un entretien pour la BBC qu’Instagram “avait aidé à tuer sa fille”.
Par la suite, Instagram a été vivement critiqué pour inaction, alors que le Daily Mail appelait même à “mettre en prison” ses dirigeants. Les politiques britanniques se sont également joints à la mêlée, en menaçant le réseau social de lourdes sanctions.
Adam Mosseri promet des outils pour lutter contre le suicide sur Instagram
Suite à ce scandale, l’actuel boss d’Instagram, Adam Mosseri, a annoncé le lundi 4 février dans le Daily Mail que de nouvelles mesures de prévention vont être prises sur le réseau social, afin d’éviter qu’un tel drame se reproduise. Concrètement, la première mesure annoncée prendra la forme d’un “filtre de sensibilité”, soit un voile qui va venir flouter les images sensibles. L’utilisateur devra alors cliquer sur l’image pour la voir, ce qui permettra, dans un premier temps, de limiter l’exposition non intentionnelle à ce type d’image.
À ce jour Instagram ne dispose d’aucun filtre pour éviter d’exposer ses utilisateurs aux contenus sensibles, comme cela peut être le cas sur Twitter, par exemple. Dans sa tribune au Daily Mail, Adam Mosseri l’avoue lui-même : “Nous ne parvenons pas encore à trouver ces images avant qu’elles ne soient vues par d’autres utilisateurs.”
En ce qui concerne le suicide, le réseau social explique qu’il travaille sur de nouveaux moyens de prévention et cherche à limiter les images liées. La première étape est de supprimer les résultats de recherche et les hashtags en lien avec ces thématiques. Hélas, la lutte est compliquée alors que les technologies de reconnaissance d’images sont encore balbutiantes.
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C’est pas à insta qu’il faut s’attaquer, il faut interdire l’utilisation aux personnes sensible mentalement, sinon c’est facile d’accuser qui que ce soit…Exemple: “Donner une arme un singe qui tue des gens et puis on accuse les constructeurs d’armes”, c’est très malin…
Besoin de faire son deuil. C’est une des manières que le gars a trouvé.
Mais on est d’accord, il a tort.
Sauf que le problème est le même que pour les armes aux Etats-Unis , c’est plus simple de réguler pour tout le monde plutôt que de rajouter des mailles au filet en esperant que toutes les personnes “sensibles” n’y aient pas accès , et “oups” quand il y a quelqu’un qui craque.