Pas de course-poursuite au volant d’un bolide pour ce voleur peut-être un brin écologiste. Après avoir braqué la BBVA Compass Bank, à Austin, le jeune homme de 19 ans a opté pour une trottinette JUMP (Uber) pour échapper à la police et rentrer chez lui. Le plan aurait pu se dérouler sans accroc si les données du malfrat n’avaient pas été enregistrées par la firme, nous explique The Verge.
Les enquêteurs n’ont pas eu à chercher bien longtemps l’identité et l’adresse de l’individu. Avec l’aide des caméras de surveillance, ils ont identifié l’auteur des faits grâce à la trottinette qu’il avait loué. Une fois celle-ci retrouvée, Uber leur a transmis l’adresse du malfrat grâce à sa carte de crédit, nécessaire à la location.
Bien qu’elle fasse sourire, cette histoire pose aussi un nouveau problème, celui de la vie privée des utilisateurs. Même si les données n’ont été transmises que dans le cadre de l’enquête, il est assez clair que des firmes comme Uber ou Bird accumulent des données de déplacement de tous ces clients. À l’heure où les données personnelles sont devenues l’or numérique, Uber s’était vu infliger une amende record de 400 000 euros pour la protection insuffisante des données de ces utilisateurs.
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“il est assez clair que des firmes comme Uber ou Bird accumulent des données de déplacement de tous ces clients.”
Les trottinettes sont forcément géolocalisées à minima à la location et à la restitution, ce qui semble obligatoire vu qu’elles sont en free floating…
En l’occurrence, la police n’a fait que demander dans le cadre de leur enquête les coordonnées bancaires de la trottinette qu’ils avaient repéré à Uber.
Donc peut être qu’on est fliqués en temps réel par Uber et consors, mais sur ce coup là ils n’en ont pas eu besoin.