Frédérique Vidal a annoncé le 22 janvier que Jan Wörner, directeur général de l’Agence Spatiale Européenne avait “proposé à Thomas Pesquet de retourner très bientôt dans l’espace, pour un vol dont la date devrait bientôt être fixée avec nos partenaires internationaux”. Soumise à l’accord de la NASA, cette mission pourrait avoir lieu d’ici début 2021. Celui qui a fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille, devra donc reprendre l’entraînement qui se déroule principalement en Russie, en Allemagne et aux Etats-Unis. À noter que son dernier entraînement avait duré près de six ans.
Un record en vue
Le 20 novembre 2016, l’astronaute originaire de Rouen embarquait à bord de Souyouz MS-03 pour un voyage long de deux jours en direction de l’SSI (Station Spatiale Internationale). Cet ingénieur de vol sera resté près de six mois dans l’espace, devenant ainsi le deuxième Français à y avoir passé le plus de temps, derrière Jean-Pierre Haigneré. Mais le cosmonaute pourrait bientôt se hisser à la première, en effectuant son deuxième voyage vers la station, réalisant ainsi les deux semaines qui le séparent du détenteur du titre. Celui qui, à bord, partage son temps entre expériences scientifiques et maintenance du vaisseau, est déjà l’astronaute le plus jeune recruté par l’Agence Spatiale Européenne.
Ambassadeur de l’UNICEF pour le changement climatique et l’accès à l’eau potable, Thomas Pesquet pourra peut-être profiter du voyage pour alerter, encore une fois, à travers ses clichés Instagram sur l’importance de la protection de l’environnement. “Les scènes de sécheresse, sols minéraux, sable craquelé apparaissent clairement… Et l’on se rend compte que la répartition de l’eau potable n’est pas du tout équitable“, avait-il confié à Paris Match en 2017.
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