Quarante-et-un ans. C’est le temps qu’il aura fallu à la sonde Voyager 2 pour sortir de la frontière majeure du système solaire. Lancée le 20 août 1977, la soeur jumelle de Voyager 1 a ainsi couvert une distance de plus de 18 milliards de kilomètres.
Rester dans le système
Cette prouesse va permettre à la NASA d’en apprendre plus sur l’héliopause, le petit nom donné à la frontière qui sépare l’héliosphère du milieu interstellaire. Cette “bulle allongée” s’est formée grâce aux vents solaires, ainsi que la rencontre de vagues de plasma (composées d’ions et d’électrons) avec des flux de particules projetés depuis le milieu interstellaire.
Pour accomplir sa mission, Voyager 2 a emporté avec elle toute une série d’instruments de mesures et d’analyses. Sur les 11 présents à bord de la sonde, seuls 4 sont encore en état de fonctionner.
Dépasser cette frontière ne veut pour autant pas dire que Voyager 2 est sortie du système solaire. Loin de là. Dans un communiqué officiel, la NASA explique que la communauté scientifique considère que la limite de notre système est le nuage d’Oort, un nuage de petits objets soumis à l’influence de la gravité du Soleil, et qui nous entoure.
“Il faudra environ 300 ans à Voyager 2 pour atteindre le bord intérieur du nuage d’Oort et probablement 30 000 ans pour le survoler”, prévient l’agence spatiale américaine.
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