Ce n’est pas la première fois que des travaux de recherches initialement destinés à être utilisés pour les astronautes et les voyages spatiaux finissent par faire partie de notre quotidien. Le meilleur exemple en la matière est le four micro-ondes. Cette fois-ci, les travaux de recherche de la NASA pour pouvoir cultiver des plantes sur un sol extraterrestre pourraient peut-être servir un jour aux agriculteurs. En effet, dans le cadre du programme de recherche aérospatial, la NASA a développé une technique de sélection des graines pour obtenir des cultures plus résistantes aux maladies, plus résistantes au climat et plus nutritives.
Des travaux intéressants vu les projections démographiques (il pourrait y avoir 10 milliards de bouches à nourrir à l’horizon 2050).
Lee Hickey, chercheur au Center for Crop Science de l’Université du Queensland, explique le résultat des travaux de recherche de la NASA : “La recherche financée par la NASA visant à cultiver du blé dans l’espace […] a débuté dans les années 1980 avec des chercheurs de l’Université de l’Utah, aux États-Unis, qui ont réussi à sélectionner une variété de blé spécialement conçue pour la culture dans l’espace, appelée Apogee. C’était une variété naine et elle a été sélectionnée pour pousser rapidement sous une lumière rose continue de 24 heures. Dans les cultures de longue durée comme le blé, la lumière supplémentaire déclenche le stade de reproduction, ce qui permet aux plantes de fleurir plus tôt et de produire des grains plus rapidement. Nous avons pensé que cela pourrait être un outil très utile pour accélérer nos recherches sur les cultures et nos efforts de sélection ici sur la planète Terre.”
NASA pense à planter du blé sur la Lune ou Mars
Pour accélérer la pousse des cultures, les plantations sont dispatchées dans des serres qui diffuse une lumière artificielle de couleur rose la nuit. En fin de compte, les plantes sont sous la lumière 24h/24. Sur le long terme, il est possible de cultiver jusqu’à six récoltes par an pour du blé et de l’orge. Outre le rendement accru pour une même surface de culture, le cycle reproductif des plantes est réduit et permet donc d’accélérer les modifications génétiques d’une récolte à une autre pour rendre les cultures résistantes aux maladies, ou moins vulnérables à la sécheresse.
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