En août dernier, Kotaku publiait une longue enquête sur les conditions de travail au sein de Riot Games, notamment pour le personnel féminin. Une véritable culture du sexisme ferait ainsi rage dans les rangs des employés de l’éditeur américain, avec par exemple une écoute plus attentive des hommes lors des réunions, un recrutement en faveur de ces derniers, une véritable inégalité salariale entre un homme et une femme occupant le même poste, et pire encore, des comportements déplacés allant jusqu’au harcèlement sexuel envers les femmes.
Sous le soleil, rien de nouveau
À l’époque, Riot Games s’était défendu en annonçant que la lutte contre la discrimination des femmes et le harcèlement sexuel était “l’une des priorités” de l’entreprise, s’excusant au passage auprès des victimes et promettant que de grands changements au sein de la culture de l’entreprise étaient à prévoir.
Sauf qu’un mois plus tard, Kotaku découvrait que de nombreux employés dont les noms étaient mentionnés dans son enquête étaient encore au service de Riot Games. Notamment Scott Gelb, directeur des opérations qui aurait agressé sexuellement plusieurs de ses collègues, ainsi qu’un autre employé qui se serait évertué à freiner la carrière de plusieurs femmes tout en les harcelant verbalement.
La justice appelée à la rescousse
Lundi 5 novembre, une ex-employée de Riot Games et une employée actuelle ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour faire changer la politique de Riot Games en matière de respect des droits des femmes en intentant un recours collectif contre l’éditeur américain.
Les deux plaignantes reprochent à Riot Games l’inégalité salariale genrée, le maintien d’un environnement de travail toxique pour les femmes, et la promotion plus fréquente d’hommes au détriment de leurs collègues féminins, et veulent y mettre fin.
“Comme beaucoup d’employées de Riot Games, les plaignantes se sont vu refuser l’égalité de rémunération et se sont vu nier leur carrière parce qu’elles sont des femmes. De plus, les plaignantes ont également vu leurs conditions de travail affectées par le harcèlement sexuel, les comportements répréhensibles et les préjugés qui prévalent dans l’environnement de travail toxique de Riot Games“, détaille ainsi le recours collectif.
En pratiquant l’inégalité salariale et en favorisant une culture toxique pour les femmes, Riot Games a enfreint la loi californienne contre la discrimination au travail basée sur le sexe, ainsi que l’Equal Pay Act, qui garantit un salaire équivalent entre un homme et une femme occupant le même poste.
Outre le changement de culture de l’entreprise, les deux plaignantes réclament des dommages et intérêts pour compenser les abus subis par certains employés, ainsi que l’écart entre leur salaire et ceux de leurs pairs masculins.
De son côté, l’éditeur de League of Legends a transmis un communiqué officiel à Kotaku, indiquant que “Bien que Riot Games ne discute pas des détails des litiges en cours, l’entreprise assure qu’elle prend chaque allégation de cette nature au sérieux et les vérifie minutieusement. Riot Games reste attaché à une évolution profonde et globale de sa culture afin de faire de l’entreprise un endroit où tous les Rioters s’épanouissent.”
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Des profiteuses qui veulent se faire de l’argent facile.
classe ….. 🙄
Évidemment, ce genre d’accusations sont toujours fausses de toute façon, les pervers, ça n’existe pas.
Vous semblez tellement c*n avec votre commentaire, que j’ai honte que vous soyez un homme.