À l’heure actuelle, les micro-drones sont surtout utilisés par les forces de l’ordre pour des missions de surveillance, ou par des Youtubeurs pour tourner des vidéos discrètement. Mais cela ne suffisait pas pour un groupe de chercheurs de l’Université de Stanford et de l’EPFL en Suisse, qui a décidé de rendre les engins moins passifs, en les rendant plus utiles. Plus actifs. Plus forts.
Fly like a butterfly, sting like a Wasp
Arrive donc le FlyCroTugs, un micro-drone d’une centaine de grammes équipé d’un treuil capable de soulever jusqu’à 4 kg. Matthew Estrada, doctorant au laboratoire Biomimetics and Dexterous Manipulation de Stanford explique que les ingénieurs ont été inspirés par la nature pour concevoir ce drone, et notamment des guêpes.
“Les guêpes voudront assez souvent attraper de grosses proies et les ramener dans leur tanière“, explique ainsi Matthew Estrada, interrogé par The Verge. “Elles doivent la traîner sur le sol, l’accrochant avec leurs griffes et la bougeant petit à petit.”
Le drone des scientifiques fonctionne sur le même principe, grâce à une série d’adhésifs interchangeables pouvant aussi bien se coller aux surfaces rugueuses comme la moquette ou le silicone strié, ou au verre. Ça et une poulie capable d’exercer une force de 40 newtons.
Alors quelle utilité ? Simplement ouvrir une porte ou déplacer un objet lentement. Très lentement. Bon en réalité, cela permet surtout de montrer qu’avec un peu d’imagination et d’huile de coude, les micro-drones peuvent être de grands outils.
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