Le suicide comme solution de vie
On les appelle les nématomorphes. Ces petits vers, longs et fins, naissent dans des environnements humides, voire dans l’eau, et se développent directement grâce à d’autres insectes et plus particulièrement les criquets. Ils arrivent ainsi à s’insérer dans les corps vivants en tant que larve puis grandissent en se nourrissant du sang de leur hôte. S’ils n’attaquent jamais la tête ou les pattes, c’est aussi pour avoir le temps de profiter de la « bonne santé » de l’insecte qu’ils parasitent. Adultes, ces vers mesurent jusqu’à dix centimètres. Comment font-ils pour sortir ? Ils poussent les criquets, comme on peut le vérifier dans la vidéo suivante, à se suicider :
Dans une étude parue en 2002 et traitant déjà le sujet, il était expliqué que ces derniers avaient tendance à chercher des points d’eau et à sauter dedans dès lors qu’ils étaient infectés. Une fois dans l’eau et leur hôte décédé, les vers sortent et profitent de cet environnement dédié pour se reproduire. « Le comportement des criquets change dès que les vers atteignent l’âge adulte. C’est comme s’ils les contrôlaient pour mieux survivre et réaliser leurs objectifs » peut-on lire.
Le poisson mange le criquet, l’homme mange le poisson
Si les nématomorphes sont connus depuis plusieurs années, leur nombre a considérablement augmenté ces dernières années. Aux États-Unis, on peut ainsi en trouver de plus en plus « dans les bols d’eau des chiens ou, plus troublant, dans les toilettes ». Pour Popular Science, il s’agit « d’une attaque zombie de niveau mondial » qu’il faut prendre très au sérieux. En effet, les spécimens observés pouvant vivre à plusieurs dans un même criquet, leur prolifération dans le reste du monde peut intervenir à tout moment. Ben Hanelt, qui dirige l’étude réalisée au sein de l’Université du Nouveau-Mexique affirme même avoir vu 30 vers sortir d’un même hôte tout en le laissant en vie.
Les scientifiques attendent désormais de voir comment vont évoluer les nématomorphes dans les années à venir et quel impact cela pourrait avoir sur d’autres espèces comme les oiseaux ou les poissons qui mangent des criquets. Il faut surtout espérer que ces vers ne finissent pas par habiter le corps des hommes et finissent par devenir un nouveau fléau mondial.
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Comme si ‘était nouveau comme phénomène !!
C’est pas parce que les "journalistes" qui écrivent ces article n’ont jamais entendu parler des choses qu’elles n’existaient pas avant !!
Ce ver est bien connu, et consommé en Chine depuis es siècles (voire des millénaires).
Pour info, il y a aussi des champignons qui ont les mêmes effets, sur divers insectes comme les fourmis…pas de panique.
Le genre d’insectes qui ne donnent pas envie de passer la nuit dans la nature…
Ca serait bien de lire le dit-article avant de critiquer du coup.
Oui mais l’article ne le dit pas clairement, et vu le titre et le chapeau c’est encore moins clair.
Qu’est-ce qui est nouveau ? Le fait qu’il y’ai une grosse prolifération ?