Devenu multimilliardaire depuis peu, Brian Acton, cofondateur de WhatsApp, semble émettre des regrets. Interviewé par Forbes, il s’est épanché sur la situation de la firme depuis son rachat par Facebook en 2014, pour 22 milliards de dollars.
Avec Jan Koum, l’ex-PDG, il a décidé de quitter WhatsApp en 2017. Une décision similaire vient d’ailleurs d’être prise par les deux fondateurs d’Instagram, aussi racheté par Facebook en 2012. Acton explique cette décision en évoquant une mésentente sur le modèle économique à adopter pour WhatsApp, notamment en ce qui concerne la protection des données privées des utilisateurs.
«[Facebook] n’est pas le méchant.[…] Ce sont des businessmen, ce sont de très bons businessmen. Ils représentent juste un ensemble de pratiques, de principes, d’éthiques et de politiques avec lesquelles je ne suis pas nécessairement d’accord. »
Le géant du net a rapidement voulu utiliser ces données pour introduire de la publicité ciblée dans l’application de messagerie. Brian Acton ne nie pas avoir été au courant, mais Forbes indique (d’après une source ayant pris part aux négociations) que le patron de Facebook leur avait à l’époque assurée qu’il y aurait « zéro pression » en termes de monétisation pendant cinq ans.
« Dans le cadre d’un règlement proposé à la fin [la direction de Facebook] a essayé de mettre en place un accord de non-divulgation […] C’est en partie la raison pour laquelle j’ai eu un peu de mal à régler cette histoire avec ces gars-là »
Acton, qui s’était déjà démarqué en annonçant sur Twitter qu’il quittait Facebook en pleine affaire Cambridge Analytica, n’oublie pas qu’il a également récolté beaucoup d’argent lors de la transaction. Moralement, il semble néanmoins avoir du mal à l’accepter.
« J’ai vendu la vie privée de mes utilisateurs pour un large bénéfice. J’ai fait un choix et un compromis. Et je dois vivre avec ça chaque jour. »
WhatsApp dont le credo était « pas de publicité, pas de jeux, pas de gadgets » pouvait-il vraiment résister sur le long-terme ? Facebook générant 98% de ses revenus via la publicité, il semblait difficile de voir une autre issue. Et la publicité devrait donc arriver sur WhatsApp dès l’année prochaine.
David Marcus, ex-responsable de Messenger et spécialiste de la Blockchain pour Facebook, a tenu a répondre à Acton :
« Je trouve qu’attaquer les gens et la compagnie qui a fait de vous un milliardaire […], c’est de bas étage […] Mark Zuckerberg a protégé WhatsApp pendant très longtemps »
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Perso, je ne lis pas ça comme un tacle envers Facebook, mais plutôt comme un "Je suis une petite **** j’en ai rien à foutre de votre vie privée, mais bon, je peux bien faire la chouineuse histoire d’attirer la sympathie des gens, vu que niveau fric, je suis blindé"
Bref, un gros ******* qui tente de se faire plaindre.
Vous avez vraiment l esprit mal tourné.
Je suis libriste, on me propose quelques milliards je vends volontiers en imposant également certaines conditions. Avec quelques milliards ces personnes feront certainement de bonnes choses.
Vous c’est vous, Brian c’est Brian. Là Brian Acton n’avait absolument rien mis comme condition et connaissant la réputation de Facebook, il aurait dû savoir à qui il vendait son appli. Bref, ça reste jamais que de la grosse hypocrisie de sa part.