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La justice belge va-t-elle interdire FIFA 19 à cause de ses loot boxes ?

Les loot boxes et la justice belge, c’est une longue histoire de désamour. Il y a près d’un an, lors de la sortie du controversé Star Wars Battlefront II, la Commission des jeux de hasard envoyait une requête pour analyser si la pratique de coffrets payants aux contenus aléatoires n’était pas des jeux de hasard déguisés.

Un vrai passif

En avril dernier, le verdict était rendu, la justice belge demandait que des mesures soient prises pour éviter tout quiproquo dans le futur, tentant par cette occasion de mettre fin à un système de plus en plus adopté par les éditeurs. Quatre jeux étaient alors mis sur le devant de la scène : Star Wars Battlefront II, bien évidemment, mais qui a fait de gros efforts à la suite de la polémique, mais aussi Overwatch, Counter-Strike : Global Offensive et FIFA 18.

Pour ce dernier, le système de loot boxes existe depuis 2009 et la création du mode Ultimate Team qui permet, contre des jetons gagnés ou achetés via de l’argent réel, de remporter des joueurs plus ou moins forts. Un système que l’on peut légitimement percevoir comme un jeu de hasard et qui est forcément dans l’œil du cyclone en Belgique. Pourtant, Andrew Wilson, Président-directeur général d’Electronic Arts, a récemment déclaré qu’il était hors de question que FIFA 19 ne bénéficie pas d’un mode Ultimate Team classique comme ce fut le cas les années précédentes. Une décision compréhensible lorsqu’on sait que FUT représente une grosse partie des revenus générés par l’éditeur, notamment grâce à la vente en ligne de packs et jetons.

Ronaldo, Messi ou Hamouma

Mais, pour rentrer dans les plans de la Commission belge, EA a souhaité modifier son système de jeu comme l’expliquait récemment Andrew Wilson : « Les packs Ultimate Team ne constituent pas un jeu de hasard puisque vous savez ce que vous achetez. Il y a des récompenses que vous êtes certains d’avoir, et nous allons révéler les probabilités d’obtenir le reste ». Ainsi, des statistiques en pourcentage sur la probabilité d’obtenir les joueurs/entraîneurs ou autres éléments devraient être présentes dans le titre.

Pour Peter Naessens, qui travaille à la Commission belge des jeux de hasard, cela n’est peut-être pas suffisant. « Nous avons répondu aux plaintes des parents et de la communauté de joueurs, dont certains perdent parfois plusieurs milliers d’euros » explique-t-il notamment. Une enquête a été ouverte afin de déterminer si, oui ou non, l’affaire doit être portée devant les tribunaux. « Si la justice prend la défense d’Electronic Arts, nous militerons pour modifier directement la loi en vigueur contre les jeux de hasard » affirme Peter Naessens.

Petit rappel, FIFA 19 est attendu le 28 septembre prochain sur PS4, Xbox One, Switch et PC.

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9 commentaires
  1. s’il ne laisse pas sortir fifa les gens vont devenir ouf ici en Belgique …
    Il ferait bien de s’occuper des problèmes important en belgique…
    On va encore passé pour des trou du culs aux yeux du monde …
    Tout ça à cause parents totalement ignorant et qui laisse leurs enfants  dépenser des centaines d’euros dans les jeux …  Le problèmes n’est pas les loots disponible dans les jeux mais l’éducation que les parents ont sur leurs enfants… Si c’est des enfants c’est forcément la faute des parents… qui donne l’argent aux enfants ???
    IDIOCRACY

  2. En fait, je n’aime pas le système de FUT mais est-ce que les autocollants Panini sont considérés comme des jeux de hasard ? Tous les packs de cartes à collectionner etc achetable dans le commerce ont ce système, sont-ils réglementés ?

  3. Le problème c’est que la législation n’est pas respectée. Rien d’autre. La commission des jeux de hasard s’occupe de leur domaine. Elle n’est pas la pour solutionner le trou de la sécurité sociale.

    S’ils mettaient les pourcentages en fonction des différents gains possibles (comme sur les tickets à gratter de la loterie nationale) et les phrases d’usages concernant les risques d’addictions, il n’y aura pas un dossier à l’instruction.

    C’est de la pure paresse juridique de ne pas vouloir se conformer aux règles. Tu le fais une fois et tu l’appliques pour tout le marché européen. Au final tout le monde sera contant.

  4. Quelqu’un sur FB avait posé la question par rapport a Magic The Gathering aussi. Ce qui est équivalent.
    La différence étant que l’on peut revendre nos cartes si on le souhaite.

    Mais je suis quand même pas mal interessé de connaître leur avis sur la question…

  5. Cela ne suffirait pas. En effet, dans le rapport de la commission des jeux de hasard, il est aussi pointé du doigt les différentes façon d’inciter les joueurs à dépenser de l’argent en loot boxes. Je pense que si cela va aussi loin c’est parce qu’EA ne montre aucune bonne volonté. Voici le lien vers ce rapport : cliquez ici.

  6. Les achats supplémentaires in-game devraient être interdits !!
    Les loots devraient etre débloquable avec des points, points que tu gagnes en jouant et c’est tout ..
    Depuis que l’argent est entré dans l’équation, tout fout le camp dans l’industrie du jeux vidéo

  7. L’industrie des jeux vidéo est comme ça depuis bien longtemps… dès que l’argent devient la priorité numéro 1, ça devient n’importe quoi.
    Les loot box c’est assez récent, ça a été démocratisé par les jeux mobiles, mais EA par exemple faisait déjà n’importe quoi bien avant…

    Ce qu’il faudrait, c’est donner les moyens aux jeux indé d’avoir la visiblilité des gros jeux, pour que la qualité des jeux prime sur l’argent.

Les commentaires sont fermés.

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