Les puces ARM, on les connait : elles équipent tous les smartphones de la planète. Les constructeurs s’appuient sur l’architecture et le design développés par ARM pour leurs propres processeurs : Apple (la famille Ax de l’iPhone et de l’iPad), Samsung (Exynos), Qualcomm (les Snapdragon), MediaTek, Huawei… Même Intel possède une licence ARM, c’est dire le succès de l’entreprise britannique.
De la puissance et de l’autonomie
ARM a donc décidé de franchir un nouveau seuil en dévoilant une feuille de route qui va l’opposer frontalement à Intel. Le Cortex-A76 cadencé à 3 GHz ferait ainsi jeu égal en termes de puissance avec un Core i5-7300U à 3,5 GHz, sur une tache monocœur. De quoi équiper des ordinateurs portables et des ultrabook d’entrée et de milieu de gamme… Ce d’autant que les puces ARM consomment très peu et qu’elles n’ont aucun besoin de ventilateur pour se refroidir.
La société compare même dans un graphique la consommation électrique du Core i5 et de son Cortex-A76 : 15 watts d’un côté, moins de 5 watts de l’autre. L’honnêteté commande toutefois de dire que les 15 watts du Core i5 représentent la consommation maximale de la puce qui contient deux cœurs ainsi que d’autres composants ; la puce d’ARM se contente d’un seul cœur…
Malgré tout, ARM est manifestement en bonne voie pour égaler, et peut-être dépasser, les performances des processeurs Intel. L’entreprise a levé le voile sur ses futures architectures Deimos et Hercules, dont la finesse de gravure passera de 10 à 5 nm, avec des gains de puissance de l’ordre de 10 à 15% entre chaque génération.
Microsoft a d’ores et déjà commencé à exploiter des puces ARM (de Qualcomm, en l’occurrence) pour les PC sous Windows 10 de la famille « Always Connected ». Des ordinateurs « toujours connectés » en 4G donc, et ARM ne fait pas mystère de son intention d’embrasser complètement la 5G. Il faudra s’attendre à l’apparition de nouvelles machines ARM plus puissantes très rapidement, Hercules devant être disponible dès 2020.
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Le 7nm et le 5nm ne sont pas des valeurs réelles. Pour qu’un électron puisse passer dans un "nano-fil" de silicium ce dernier doit être large d’au moins 9nm. En bas de cela on aura droit à un dysfonctionnement de la puce à cause des effets quantiques générés sous ce seuil.
Bonjour,
La finesse de gravure n’est pas la largeur des pistes mais la longueur de canal minimum des transistors MOS. La largeur des pistes est plus grande que 7nm. Voir par exemple https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01558775/document
Si c’est pour finir avec des ordis à peine plus puissant qu’avec une puce M3 c’est pas la peine
****** ! C’était vraiment bien parti…
"la consommation électrique du Core i5 et de son Cortex-A76 : 15 watts d’un côté, moins de 5 watts de l’autre."