Nvidia a dévoilé l’architecture Turing, qui se destine d’abord aux professionnels de l’image. Il s’agit en effet de combiner plusieurs technologies de pointes (RT Cores, Tensor Cores, intelligence artificielle) pour rendre possible le ray tracing en temps réel. Cette technique est utilisée pour le rendu d’images de synthèse, en particulier tout ce qui a trait aux éclairages de la caméra vers les objets (la page Wikipedia est un bon point de départ).
De la puissance pour les pros
Ces opérations sont 25 fois plus rapides qu’avec la précédente architecture Pascal, rien de moins. Plus globalement, Nvidia annonce que les applications simulant le monde réel peuvent calculer leurs images 6 fois plus rapidement qu’avec Pascal. Autant dire que cette puissance va autoriser la création des mondes les plus fous, le tout sans devoir attendre de longues heures.
Nvidia ne s’est pas contenté d’annoncer cette nouvelle architecture. L’entreprise a aussi levé le voile sur trois GPU, les Quadro RTX 8000, RTX 6000 et RTX 5000, qui se destinent aux stations de travail professionnelles. Ces trois cartes vont permettre aux professionnels d’exploiter les capacités de Turing pour le ray tracing, l’intelligence artificielle, les ombrages et la simulation.
Les caractéristiques techniques laissent rêveur : ces processeurs graphiques contiennent de 16 à 48 Go de mémoire, de 384 à 576 cœurs Tensor et de 3.072 à 4.608 cœurs CUDA. Autant dire qu’on en aura pour son argent, et c’est tant mieux car ces GPU ne sont pas donnés : 2.300 $ pour la RTX 5000, 6.300 $ pour la RTX 6000, 10.000 $ (!) pour la RTX 8000. La disponibilité est prévue pour le dernier trimestre.
Nvidia ne vise évidemment pas le marché grand public, ni même celui des amateurs éclairés. Toutefois, il faut s’attendre à la présentation d’un nouveau GPU dédié aux joueurs exigeants, la RTX 2080, pour la Gamescon dès la semaine prochaine.
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