Le bras de fer avec la justice américaine pourrait bientôt prendre fin pour Kim Doctom. En sa défaveur qui plus est. En effet, la justice de Nouvelle-Zélande a confirmé le 5 juillet l’autorisation d’extrader le magnat du Web vers les États-Unis.
6 ans de lutte qui prennent fin
Il faut dire que les autorités américaines cherchent toujours à mettre la main sur le fondateur de Megaupload, qu’elles accusent d’avoir procédé à un pillage culturel massif sur la Toile. Lui et trois autres personnes sont ainsi soupçonnés d’avoir dégagé plus de 175 millions de dollars de bénéfices illégaux, tout en ayant causé la perte de plus de 500 millions de dollars aux ayants-droits des oeuvres piratées partagées sur feu Megaupload. Une fois sur le sol des États-Unis, Kim Schmitz, de son vrai nom, risque jusqu’à 20 ans de prison.
Le risque d’extradition est un spectre qui plane sur Kim Dotcom depuis maintenant six ans. En janvier 2012, la police néo-zélandaise avait mené un impressionnant raid contre le manoir de l’entrepreneur, situé à Auckland. À la suite de quoi, deux jugements en première instance avaient autorisé l’extradition de Kim Dotcom et de ses trois coaccusés vers les États-Unis. Une décision qui est restée, jusqu’à aujourd’hui en suspens, puisque l’homme d’affaires et ses avocats ont saisi la cour d’appel de Wellington pour contester le verdict.
La Cour suprême comme dernier recours
Ce revirement est dû au fait que la cour d’appel juge que le dossier du FBI et du département américain de la justice est suffisamment solide. Les preuves dont disposent les autorités américaines “sont recevables de prime abord et viennent en soutien des allégations selon lesquelles les requérants ont conspiré et ont effectivement violé délibérément la législation sur les droits d’auteur à une échelle massive aux fins de gains commerciaux”, estime la justice dans des propos rapportés par l’AFP.
We are disappointed with today’s Judgment by the NZ Court of Appeal in the @KimDotcom case. We have now been to three courts each with a different legal analysis – one of which thought that there was no copyright infringement at all. We will seek review with the NZ Supreme Court.
— Ira Rothken (@rothken) July 4, 2018
Désormais, Kim Dotcom ne possède qu’un seul recours pour éviter une condamnation : saisir la Cour suprême. Lui et ses avocats devront cependant apporter les preuves irréfutables d’une irrégularité judiciaire. Une décision que confirme le magnat allemand.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
encore 1 ans pour le dernier recours Kim Dotcom aprés il part en USA et ça va durée encore 3 ans avant d’aller faire 20 ans de prison.
Tout ça pour du téléchargement illégal … il y a anguille sous roche c’est sur !
Sans ce genre de personne pour rebattre les cartes, pas de netflix, pas de stream. Le problème avec la culture c’est de savoir si son but premier est d’être partagée ou d’être une industrie. (je ne suis pas dupe, je sais qu’il a gagné beaucoup d’argent…..). y a bien plus immoral comme délit et moins chère payé….
Il le savait quand il s’est lancé là dedans, sinon il ne jouerait pas au chat et à la souris ni n’utiliserait toutes les ficelles de la justice pour retarder ce qui lui pend au nez… Mais comme pour l’ensemble de l’humanité et les hommes politiques, ils sont incapables d’assumer leurs actes.
Qu’il aille en tôle et qu’il arrête de pleurnicher. Il n’avait qu’à pas jouer au con et encore moins se foutre de la gueule de la justice américaine quand il est arrivé en Nouvelle Zélande.
Je ne critique pas ce qu’il a fait mais qu’il en assume les conséquences.
"Dans des propos reportés par l’AFP"