De nombreuses communications ont ainsi été établies entre ces deux premiers sites équipés en 5G, illustrant de nouveaux usages que seule la 5G permettra :
- Le pilotage à distance de véhicules,
- La transmission simultanée de 10 flux vidéo 4K live,
- La télémédecine mobile en réalité augmentée, avec Nomadeec, solution de la société bordelaise Exelus,
- La télémaintenance avec l’application 5G Remote Expert, développée par HoloForge Interactive, division holographique d’Asobo Studio pour Bouygues Telecom.
Enfin, un test de débit a été réalisé avec un débit descendant observé de 2,3 Gb/s, un débit montant de 260 Mb/s et une latence extrêmement faible de 7,5 ms.
Les équipements déployés sont les premiers mis à disposition par l’équipementier Huawei et sont similaires à ceux qui seront mis en œuvre dans le déploiement effectif de la 5G. Bouygues Telecom dispose donc déjà d’un réseau 3GPP R15 NSA (Non Stand Alone) de bout-en-bout avec l’ensemble des composants 4G et 5G : accès, transport et cœur de réseau. Plusieurs dizaines d’antennes seront ajoutées progressivement sur Bordeaux au cours des prochaines semaines. D’autres pilotes 5G Bouygues Telecom verront le jour dans plusieurs villes de France.
La 5G deviendra une réalité en France à partir de 2020 grâce à la capacité réseau supplémentaire qu’elle apportera, nécessaire pour écouler l’accroissement considérable du trafic mobile des Français, qui double chaque année. La seconde étape de la 5G représentera une opportunité de croissance pour les entreprises : la très faible latence, les débits élevés et la fiabilité des échanges de données permettront le développement de nouveaux services qui seront utilisés tant par les entreprises que par le grand public. Cette seconde étape devrait démarrer progressivement à partir de 2023.
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Mais non de Dieu, la 4G est meme pas encore déployée partout….
Les opérateurs s’en fichent de ça. Ils comptent le pourcentage d’habitants, donc en courant juste les villes et quelques gros villages ils atteignent 90% et passent à autre chose.
Le jour ou une loi leur forcera à indiquer le taux de couverture en superficie, ils intéresseront à couvrir les zones blanches.
Et elle ne le sera jamais. On a confié ça a des entreprises privée. Leur but est de faire de l’argent. Couvrir des zones où il n’y a pas suffisamment de gens, ça coute plus que ça rapporte : les entreprises ne le font pas.
Exactement le même principe que pour les trains en fait.