Durant la seconde conférence Elevate qui s’est tenue à Los Angeles, Uber a annoncé des partenariats avec plusieurs constructeurs d’appareils volants : Embraer, Pipistrel Aircraft, Karem, Aurora Flight Sciences (une filiale de Boeing) et Bell (anciennement Bell Helicopters). Une liste impressionnante pour se lancer dans un secteur où tout reste à faire : non seulement le développement des taxis volants, mais aussi la mise en place d’infrastructures, sans oublier la réglementation à adapter.
Des taxis qui décollent et atterrissent à la verticale
Uber se concentre beaucoup sur le matériel, ce qui est certainement le plus simple à court terme, et le plus payant puisque ces véhicules volants enflamment l’imagination. Les images (virtuelles) qui ont été dévoilées à l’occasion de cette conférence en témoignent. Le service de VTC a expliqué qu’il voulait travailler avec des partenaires à même de répondre à un cahier des charges précis : les véhicules doivent être alimentés à l’électricité, faire le moins de bruit possible, et pouvoir décoller et atterrir à la verticale.
Il faut aussi que ces constructeurs soient en mesure de produire rapidement plusieurs dizaines d’exemplaires, si jamais le succès était au rendez-vous. À l’automne dernier, Uber avait annoncé la signature avec la Nasa d’un accord Space Act qui vise à mettre au point un système de contrôle du trafic aérien prenant en compte les taxis volants.
L’entreprise et l’agence spatiale américaine poursuivent leur partenariat au travers d’une simulation du trafic de ces véhicules dans l’espace aérien du Texas. Il s’agit d’évaluer et d’analyser des problèmes comme les collisions et les « bouchons » aériens.
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