Alors que la PS4 est en passe de fêter ses cinq années d’existence, sa remplaçante occupe les esprits du petit monde de la tech’ depuis maintenant une semaine. Les rumeurs autour de la sortie de la Playstation 5, qui ont émergé dans un premier temps avec l’analyste Michel Pachter, puis avec le site SemiAccurate, ont pris une telle ampleur, qu’elles ont contraint les journalistes de Kotaku à “presser” leurs sources pour obtenir quelques éléments de réponse. Selon tout ce beau monde, la prochaine console de Sony ne verrait pas le jour, au mieux avant fin 2019, mais plus probablement avant 2020.
Le retour du héros
Puisqu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud, Eurogamer s’est penché via sa rubrique Digital Foundry, sur la potentielle architecture de la PS5, afin de déterminer quelle serait la meilleure période pour lancer une nouvelle génération de console.
Pour commencer, une figure bien connue de l’industrie serait en charge du projet. “Nous savons que Mark Cerny a une fois de plus repris le contact avec les développeurs afin de discuter de leurs besoins concernant la prochaine génération de Playstation”, assure ainsi le journaliste Richard Leadbetter.
“Connue”, car l’Américain de 53 ans est le lead architect des PS4 et PS Vita, en plus d’être le créateur de la licence Knack, et d’avoir mis les mains dans le cambouis de nombreuses autres sagas comme les Crash Bandicoot, Ratchet & Clank ou encore le récent The Last Guardian. Son implication dans le projet PS5 n’a donc rien de surprenant, puisque son oeuvre sur la PS4 a permis à Sony de l’imposer que la console emblématique de la huitième génération, en plus d’être la plus vendue, loin devant la Xbox One.
La recherche d’un vrai gap générationnel
Mais plus que la tête d’affiche en charge du projet, Digital Foundry présente ce qu’il pense être les futurs composants d’une Playstation 5. Ainsi, là où une PS4 Pro embarque une puce TSMC FinFET gravée en 16 nm, la PS5 pourrait intégrer la récente Puce FinFET en 7nm du fabricant taïwanais. En effet, les constructeurs de smartphones sont les premiers à se tourner vers ces nouvelles puces, à commencer par Huawei, et comme le rappelle Richard Leadbetter, il est courant de voir les consoliers suivre la tendance dans l’année qui suit. Ce qui nous renvoie en 2019, date à laquelle Sony pourrait envisager d’acquérir lesdites puces et ainsi offrir un véritable gap générationnel en matière de puissance.
Autre composant qui renvoie le début de production en 2019, voire 2020 : la RAM. Selon les analyses de Richard Leadbetter, Sony opterait pour de l’HBM et de la mémoire en GDDR6. Or pour le moment, cette dernière serait trop chère pour être produite en masse par Sony (ou Microsoft). 2019 et 2020 semblent être des années plus viables d’un point de vue financier et pratique.
Enfin, Digital Foundry estime que le partenariat entre AMD et Sony sera de nouveau une réalité. Le géant japonais espère compter une fois de plus sur le fabricant américain pour l’unification sur la même puce du CPU Ryzen et du GPU Navi. Le tout dans une architecture x86, similaire à celle de la PS4, permettant ENFIN à Sony de proposer une console rétrocompatible.
Richard Leadbetter conclut son analyse en avançant qu’au vu de tous ces facteurs, la meilleure période pour que Sony lance la production de sa Playstation 5 se situerait au 4e trimestre de 2019. Cependant, la problématique financière renverrait l’arrivée de la PS5 en 2020.
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Putainnnn article encore écrit avec les pieds. C’est vraiment pas agréable à lire tant c’est mal écrit
Pourquoi on dirait que vous essayez de convraincre pour la sortie de la PS4