BlackBerry a retrouvé le chemin de la profitabilité en fournissant des solutions de sécurité, laissant le loin à des constructeurs tiers — dont TCL — de produire des smartphones portant la griffe du groupe canadien. Ce changement de pied produit ses effets bénéfiques, à tel point que son initiateur John Chen a été reconduit à la tête de l’entreprise jusqu’en 2023.
BlackBerry protège ses technologies de messagerie
Mais une autre « activité » pourrait elle aussi rapporter gros : les plaintes pour infraction de brevets. Le mois dernier, BlackBerry se lançait à l’assaut de Facebook, de WhatsApp et d’Instagram, accusés tous trois d’exploiter indûment la propriété intellectuelle de l’ancien numéro 1 des smartphones. Selon un porte-parole, BlackBerry a passé plusieurs années à discuter avec Facebook sur ces infractions, sans qu’aucun accord ne débouche.
Tout récemment, BlackBerry a remis le couvert en lançant une nouvelle plainte contre Snap. L’éditeur de Snapchat est accusé d’infraction à six brevets déposés entre 2012 et 2014, qui touchent à des technologies de messagerie instantanée. Deux de ces brevets sont aussi utilisés pour attaquer Facebook, notamment un qui concerne l’affichage de messages.
BlackBerry est parvenu à une entente avec plusieurs autres entreprises, dont Cisco, le constructeur de smartphones BLU, ainsi que la société de communications Avaya. John Chen avait indiqué à ses actionnaires que son entreprise recherchait des manières supplémentaires de faire entrer l’argent dans ses caisses : une des solutions est donc de transformer la propriété intellectuelle de BlackBerry en arme judiciaire.
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