L’inimitié entre Amazon et Donald Trump ne date pas d’hier. Durant sa campagne électorale de 2016, l’homme d’affaires de 71 ans tirait à boulets rouges sur l’entreprise de Jeff Bezos, qu’il tenait pour responsable de la fermeture de nombreux petits commerces sur le territoire de l’Oncle Sam. Il s’était également emporté contre le Washington Post, propriété de Jeff Bezos, qui selon lui servait de vitrine pour Amazon.
Abolir les privilèges
Devenu le 45e président des États-Unis depuis, Donald Trump n’a pas enterré la hache de guerre et n’est certainement pas prêt de le faire. Après avoir lancé une volée de bois vert ces deux dernières semaines contre le géant de l’e-commerce (ce qui a eu pour conséquence de faire perdre une fortune à Amazon), Donald Trump veut aller plus loin.
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Interviewé par plusieurs journalistes à son retour jeudi dernier d’un voyage officiel en Virginie-Occidentale, Donald Trump a déclaré que son administration “allait se pencher sérieusement” sur les pratiques d’Amazon. Qui plus est, le président américain n’exclut pas la mise en place de “changements politiques” vis-à-vis de l’entreprise.
“Le Congrès va regarder de près la question des taxes engrangées par Amazon”, a ajouté Donald Trump. Cette décision fait écho à un procès qui se tiendra au Dakota du Sud, le 17 avril prochain. L’État demande en effet aux neuf juges de la Cour Suprême de casser une décision prise en 1992, qui stipule que seules les entreprises étant physiquement présentes dans un État sont tenues de percevoir les taxes légales sur leurs ventes dans ledit État.
Bien qu’Amazon ne soit pas impliqué dans ce procès, la décision de la justice pourrait servir de jurisprudence pour la mise en place de futures sanctions. De son côté, le géant américain a accepté d’appliquer ces taxes sur ses ventes dans les 45 États qui les imposent.
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Par contre son pote de Disney peut acheter ce qu’il veut aucun soucis : crédibilité de cet énergumène proche du néant (enfin si il lui en restait encore un peu…).