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Se greffer son titre de transport dans la main n’évite pas les amendes

Un biohacker australien l’a appris à ses dépens. Dans l’incapacité de présenter son titre de transport aux contrôleurs, il s’est fait verbaliser. S’estimant dans son bon droit, il refuse de s’acquitter de l’amende et a plaidé sa cause devant la justice.

Meow-Ludo Disco Gamma Meow-Meow (c’est son vrai nom) est un Australien de 33 ans, bio hacker de son état. Dernière lubie en date, s’implanter la puce RFID de son titre de transport sous la peau. Plus besoin de chercher son pass devant les portiques, un simple mouvement de la main suffit.

Près d’un an plus tard, il se fait contrôler par les agents du réseau NSW (New South Wales, soit La Nouvelle-Galles-du-Sud) et leur présente… sa main, enfin plus précisément sa puce. Loin de s’émerveiller, ils le verbalisent. Ne s’estimant pas en infraction, Meow Meow refuse de payer l’amende puisqu’il s’acquitte de son abonnement.

Non présentation du titre de transport

Les autorités, elles, lui opposent l’utilisation d’un billet invalide et la non-présentation de son titre de transport (nécessaire pour s’assurer de son identité). L’affaire a été portée devant les tribunaux qui ont confirmé les deux infractions et condamné Meow Meow à une amende de 220 dollars (179 euros environ) pour violation des règles d’utilisation de sa carte Opal, l’équivalent du Pass Navigo, et à payer 1 000 dollars (814 euros) de frais de justice.

Pour l’avocat du jeune homme, cette décision est un non-sens puisque la législation sur les transports a évolué pour prendre en compte des méthodes de paiement sans contact. Il estime que la loi devrait s’adapter à toutes les méthodes de paiements sans contact. Toutefois, la cour a estimé que si la législation pouvait effectivement rattraper la technologie, la loi actuelle ne devait pas moins être respectée. Dans son règlement, le réseau NSW précise que le titre de transport ne doit pas être modifié, altéré, délibérément endommagé ou détruit.

Loin de se décourager, Meow Moew a assuré poursuivre son expérimentation et même troquer sa puce de transport pour une puce qui contiendrait l’intégralité de ses données personnelles, y compris sa carte bancaire et ses différents abonnements. Par ailleurs, il a deux autres implants dans sa main et son bras qui lui serve notamment à conserver des documents.

Ce type d’implantation n’est pas nouvelle : en 2015, une entreprise suédoise a implanté des puces RFID sous la peau de ses 450 salariés, tous volontaires.

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18 commentaires
  1. Si nous sommes en Australie, le dollar est un peu moins cher que le doillar us, 220 aud font environ 137 eur 😉

  2. En meme temps ce sont des cartes avec photo, et il l’a détruit sans accord, connaissant la nullité affligeante de la sncf (IDF) et la ratp, sans mentionner l’énorme melon imbuvable de leur direction, je n’ai aucun doute que le résultat aurait été le meme en france…

  3. Ce qui est complétement logique. Surtout pour une carte "avec photo". La carte étant un titre personnel, si t’es dans l’incapacité de présenter ta bouille dessus, cela peut très bien être les données du voisin.

    Personnellement, ça ne me choque pas du tout, j’aurai verbalisé de la même façon. A faire des expérimentations, tu demandes avant si t’as le droit…

    Après il a raison sur le fond, les lois devraient évoluer en accord avec la technologie. Mais la cour a également raison. Elle le devrait, mais ce n’est pas pour ça que tu peux faire ce que tu veux en attendant 🙂

  4. La photo sur la carte c’est pour éviter que tu puisse la céder à un autre usager. Dans ce cas là, sa puce est dans sa main et je vois mal comment il pourrait ta céder à quelqu’un d’autre…

  5. Et dans 10,15 ou 20 ans la même news mais à l’envers disant que le mec as refusé de se faire poser un implant sous la peau et as présenté une carte ancienne en plastique !!!

  6. Moi ce que je me demande c’est pourquoi il n’a pas juste dupliqué sa puce et gardé l’originale dans son portefeuille, limite en cas de contrôle il n’aurait pas été emmerdé…

  7. Par ce que dans la puce il y a forcément un numéro de compte qui est lu par le lecteur du contrôleur. Ce numéro de compte est relié à un nom du titulaire de l’abonnement. Dans le pire des cas le contrôleur lit la puce dans la main du gars, voit sur son boitier le nom du titulaire et demande au monsieur une pièce d’identité.

  8. Ca ne se passe pas comme ça dans la vie réelle.

    Les contrôleurs ne sont pas forcement habilité à demander une pièce d’identité, ni même à relier une pièce d’identité à un quelconque abonnement. Une pièce d’identité n’est pas obligatoire, une pièce d’identité peut avoir X années et en fonction de l’âge du bonhomme, tu peux changer la photo ou ressembler à quelqu’un d’autre. Une pièce d’identité est falsifiable, etc etc etc.

    De plus les contrôleurs ne peuvent peut être pas remonter au numéro d’abonnement et au nom, leur machine ne dit peut être que OK ou NOK. On en sait rien.

    Combien de fois j’ai voulu montrer ma pièce d’identité car je n’avais pas encore mis de photo sur un nième carte d’abonnement, et qu’on m’a refoulé car c’est hors règlement.

    La vie n’est pas aussi simple que tu sembles le penser. Si on te fournit quelque chose avec une photo, c’est pour pouvoir t’identifier, tu es dans 90% des cas obligé de t’identifier par le dit moyen, c’est de la pure logique.

  9. La reproduction est aussi interdite, c’est considéré comme une fraude.
    La RATP a le même règlement dans mes souvenirs.

  10. ouais mais là pour le coup personne ne l’aurait su et il n’aurait pas été emmerdé ^^

  11. la carte Opal n’a pas de photo, elle est gratuite et on peut l’obtenir à presque chaque coin de rue. Suffit juste de payer pour la recharger ensuite on peut soit la lier à un compte pour un rechargement automatique ou la garder anonyme. Il est également possible de la recharger en ligne ou depuis son tel et même de vérifier son crédit depuis un android phone.

  12. La seule chose que le controleur voit c’est les derniers trajets et donc si la personne a bien ‘validité’ son titre. en NSW on paye par trajet donc il faut valider la carte au debut et à la fin du trajet qui etabliera le montant à deduire.

  13. Donc le problème reste le même avec une carte de voyage plastique. Tous
    tes contre arguments pour la pièce d’identité sont valables pour la
    carte de transport, elle peut avoir X années, la photo dégradée, ta
    tronche qui a changé(j’ai une carte de transport encore valide qui a plus de 10 ans)… S’il n’est pas habilité à relier pièce d”identité à un abonnement je vois pas comment il pourrait relier une carte de transport, bien moins sécurisée qu’une carte d’identité, à un abonnement.
    Je rappelle qu’en France il est obligatoire de pouvoir présenter une pièce d’identité valide pour circuler sur la voie publique (il est vrai qu’un contrôleur n’est peut-être pas habilité à la demander).

    Si le gars à pu s’implanter une puce dans la main mais que, parce qu’il n’a pas la carte plastique, on peut imaginer que la puce n’est pas la sienne imaginez ce qu’il peut faire avec une carte plastique ! ça me semble carrément plus simple de remplacer la puce d’une carte en plastique que de se l’implanter dans la main. Ou même carrément plus simple, prendre la carte d’un autre et coller sa tête dessus puisque de toute façon le contrôleur ne demandera pas de pièce d’identité.

    Bref tout ça est ridicule si le contrôleur ne peut que valider ou invalider le titre de transport avec son boitier je vois pas ce que le petit bout de plastique autour peut y changer.

  14. "Les contrôleurs ne sont pas forcement habilité à demander une pièce d’identité"
    J’ai déjà été contrôlé plusieurs fois par la RATP et juste 1 fois je retrouvais pas mon ticket ( fuck quand tu as 50 poches dans ton manteau et que les mecs de la RATP ne sont pas capable d’attendre 30sec ).
    Quand tu n’as pas de titre de transport, ils te demandent une pièce d’identité pour bien mettre "l’amende" à ton nom. Et si tu n’en as pas, j’ai déjà vu des mecs de la RATP appeler des flics pour qu’ils embarquent ceux dans ce genre de cas.
    ( et c’est la même chose pour les contrôleurs dans les trains ).

  15. Simple question pratique.

    A quoi sert donc la photo sur ta carte, pour le coup ? Gaspiller de l’argent inutilement ?

    "Je rappelle qu’en France il est obligatoire de pouvoir présenter une
    pièce d’identité valide pour circuler sur la voie publique (il est vrai
    qu’un contrôleur n’est peut-être pas habilité à la demander)."

    La carte d’identité n’est en rien obligatoire mon grand. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11601

    La carte d’identité est là pour prouver ta nationalité, tu peux circuler dans un pays sans avoir à prouver ta nationalité.  C’est beau de croire n’importe quoi.

    De plus concernant le contrôle d’identité, toujours en France:
    "Uniquement les policiers (de la police nationale) ou gendarmes ayant la
    qualité d’officiers, agents ou agents adjoints de police judiciaire et,
    dans certains cas, les douaniers."

    Conclusion, les agents des services de transports ne le sont pas. C’est certainement le cas en Australie aussi. Donc si on te demande ta carte, t’es en droit de refuser. Et si y’a pas de flic dans les parages, t’es en droits de partir également. Voilà ce que entraine le contrôle "par carte d’identité".

    Pour terminer, l’article parle de l’Australie, pas de la France.

  16. Oui je sais, ils ne sont en théorie pas habilité à demander un carte d’identité, c’est bien pour ça que j’essaie d’expliquer a Gaby, de l’utilité de pouvoir présenter un titre donné par le fameux prestataire, montrant et ton nom ET ta photo. Mais il ne semble pas comprendre l’intérêt =/

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